Des barrages filtrants avec distribution de tracts étaient organisés le 27 juin 2022 à l'entrée de plusieurs zones industrielles un peu partout en France à l'appel des syndicats de routiers.
Des chauffeurs routiers se sont mobilisés le 27 juin à l’appel des syndicats du secteur qui réclament des revalorisations salariales.
Des barrages occasionnant des ralentissements étaient en place dès l'aube à Orléans (Loiret), Miramas (Bouches-du-Rhône) ou encore Lunéville (Meurthe-et-Moselle), d'après la CGT.
Dans les Hauts-de-France, deux barrages filtrants étaient mis en place à l'entrée d’importantes zones d'activités logistiques, l'une à la sortie de Lille (Nord) et l'autre près d'Arras (Pas-de-Calais) occasionnant d'importantes files de véhicules à l'heure de pointe.
À Lille, sur une sortie d'autoroute en direction de Valenciennes, une cinquantaine de personnes en gilets orange CFDT étaient mobilisées, bloquant la sortie d'autoroute menant à la zone d'activité du Mélantois, non loin de l'aéroport.
Ils distribuaient des tracts aux automobilistes, critiquant la "politique de l'autruche" en matière de salaire des "patrons du transport et du gouvernement", en dépit des "hausses successives dues à une inflation galopante et exponentielle, une forte pénurie de salariés […] et le pouvoir d'achat qui fond comme neige au soleil".
Minima en dessous du Smic
"La plupart des minima des branches conventionnelles sont en dessous du Smic", a indiqué Fabien Michaud, délégué CGT-Transports. "En plus il n'y a pas de volonté du patronat [d'augmenter les salaires] car plus ils donnent des salaires proches du Smic, plus ils ont des exonérations", a-t-il ajouté.
Les syndicats demandent la réouverture immédiate des négociations salariales après celles d'octobre qui avaient débouché sur une revalorisation des grilles de 6 %. L'objectif de cette journée "est de se compter" dans la perspective d'une rentrée potentiellement agitée, selon Fabien Michaud. "On s'est fixé septembre pour un mouvement significatif si on n'a pas d'écho favorable du gouvernement et du patronat", a-t-il prévenu.
Un peu plus tard dans la matinée, les zones industrielles de Nantes (Loire-Atlantique), Caen (Calvados) et Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne) étaient à leur tour ralenties par des barrages filtrants.
À 11 heures, les routiers avaient pour objectif d'installer le même dispositif devant l'entrepôt Amazon près de Metz.
L'ensemble des professionnels du transport routier, qui comprend les routiers mais aussi les chauffeurs de car, les ambulanciers ou les transporteurs de fonds, sont appelés à la grève par une intersyndicale composée de la CGT, la CFDT, FO, la CFTC et la CFE-CGC.
Des barrages occasionnant des ralentissements étaient en place dès l'aube à Orléans (Loiret), Miramas (Bouches-du-Rhône) ou encore Lunéville (Meurthe-et-Moselle), d'après la CGT.
Dans les Hauts-de-France, deux barrages filtrants étaient mis en place à l'entrée d’importantes zones d'activités logistiques, l'une à la sortie de Lille (Nord) et l'autre près d'Arras (Pas-de-Calais) occasionnant d'importantes files de véhicules à l'heure de pointe.
À Lille, sur une sortie d'autoroute en direction de Valenciennes, une cinquantaine de personnes en gilets orange CFDT étaient mobilisées, bloquant la sortie d'autoroute menant à la zone d'activité du Mélantois, non loin de l'aéroport.
Ils distribuaient des tracts aux automobilistes, critiquant la "politique de l'autruche" en matière de salaire des "patrons du transport et du gouvernement", en dépit des "hausses successives dues à une inflation galopante et exponentielle, une forte pénurie de salariés […] et le pouvoir d'achat qui fond comme neige au soleil".
Minima en dessous du Smic
"La plupart des minima des branches conventionnelles sont en dessous du Smic", a indiqué Fabien Michaud, délégué CGT-Transports. "En plus il n'y a pas de volonté du patronat [d'augmenter les salaires] car plus ils donnent des salaires proches du Smic, plus ils ont des exonérations", a-t-il ajouté.
Les syndicats demandent la réouverture immédiate des négociations salariales après celles d'octobre qui avaient débouché sur une revalorisation des grilles de 6 %. L'objectif de cette journée "est de se compter" dans la perspective d'une rentrée potentiellement agitée, selon Fabien Michaud. "On s'est fixé septembre pour un mouvement significatif si on n'a pas d'écho favorable du gouvernement et du patronat", a-t-il prévenu.
Un peu plus tard dans la matinée, les zones industrielles de Nantes (Loire-Atlantique), Caen (Calvados) et Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne) étaient à leur tour ralenties par des barrages filtrants.
À 11 heures, les routiers avaient pour objectif d'installer le même dispositif devant l'entrepôt Amazon près de Metz.
L'ensemble des professionnels du transport routier, qui comprend les routiers mais aussi les chauffeurs de car, les ambulanciers ou les transporteurs de fonds, sont appelés à la grève par une intersyndicale composée de la CGT, la CFDT, FO, la CFTC et la CFE-CGC.