Les chauffeurs routiers américains, qui transportent des marchandises représentant plus de 12.000 milliards de dollars de fret chaque année, rencontrent des problèmes au quotidien de nature à les démotiver.
Le manque de places de stationnement est l’un des principaux problèmes soulevés par les camionneurs qui sont au cœur des problèmes logistiques en cette période de fêtes, quoique éclipsés par la disponibilité limitée de certains produits et la hausse vertigineuse des prix.
Des dirigeants du transport routier citent une pénurie nationale de chauffeurs comme étant à l'origine des dysfonctionnements des chaînes d'approvisionnement.
Desi Wade, à la tête d'une petite flotte de camions basée à Atlanta (Géorgie, sud-est des États-Unis), met, lui, en avant les préoccupations des chauffeurs : un environnement de travail difficile, une rémunération insuffisante et une mauvaise gestion de la logistique. Il y a urgence à rendre "les salaires et les emplois attrayants et rentables", s’impatiente-t-il.
D'autant que, outre la rareté du stationnement et la volatilité des prix du carburant, les conducteurs sont confrontés à des conditions de circulation stressantes –des routes américaines en mauvais état– et à l'impossibilité de se nourrir sainement quand ils sillonnent le pays.
Le temps d'attente aggravé par la pandémie
La plus grosse difficulté est probablement le "temps de détention", jargon désignant les heures, pour la plupart non rémunérées, passées à attendre dans les ports et entrepôts, et qui s'est aggravé avec la pandémie.
Desi Wade évoque les mesures prises par l'administration Biden pour accélérer la délivrance de permis de conduire commerciaux, recruter plus de femmes ou d'anciens détenus comme chauffeurs pour résorber la pénurie de main-d'œuvre. Il est sceptique : le plan infrastructures de 1.200 milliards de dollars, adopté récemment par le Congrès, ne s'attaque pas au problème de stationnement. Quant à l'embauche de jusqu'à 3.000 conducteurs âgés de 18 à 20 ans, "cela pourrait vraiment être dangereux", opine-t-il, doutant de la "maturité psychique" des candidats.
Des dirigeants du transport routier citent une pénurie nationale de chauffeurs comme étant à l'origine des dysfonctionnements des chaînes d'approvisionnement.
Desi Wade, à la tête d'une petite flotte de camions basée à Atlanta (Géorgie, sud-est des États-Unis), met, lui, en avant les préoccupations des chauffeurs : un environnement de travail difficile, une rémunération insuffisante et une mauvaise gestion de la logistique. Il y a urgence à rendre "les salaires et les emplois attrayants et rentables", s’impatiente-t-il.
D'autant que, outre la rareté du stationnement et la volatilité des prix du carburant, les conducteurs sont confrontés à des conditions de circulation stressantes –des routes américaines en mauvais état– et à l'impossibilité de se nourrir sainement quand ils sillonnent le pays.
Le temps d'attente aggravé par la pandémie
La plus grosse difficulté est probablement le "temps de détention", jargon désignant les heures, pour la plupart non rémunérées, passées à attendre dans les ports et entrepôts, et qui s'est aggravé avec la pandémie.
Desi Wade évoque les mesures prises par l'administration Biden pour accélérer la délivrance de permis de conduire commerciaux, recruter plus de femmes ou d'anciens détenus comme chauffeurs pour résorber la pénurie de main-d'œuvre. Il est sceptique : le plan infrastructures de 1.200 milliards de dollars, adopté récemment par le Congrès, ne s'attaque pas au problème de stationnement. Quant à l'embauche de jusqu'à 3.000 conducteurs âgés de 18 à 20 ans, "cela pourrait vraiment être dangereux", opine-t-il, doutant de la "maturité psychique" des candidats.