Le contrôle technique obligatoire est un baromètre de l’état des véhicules. Depuis une trentaine d’années, il montre une amélioration dans l’entretien des poids lourds et des remorques routières. Cette tendance s'est confirmée en 2021.
Le contrôle technique des poids lourds et des remorques routières porte sur 14 fonctions comprenant 207 points de contrôle. Ces derniers peuvent révéler jusqu’à 847 défaillances, dont 78 %, dites "majeures" ou "critiques", imposent une contre-visite.
En France, ce contrôle technique a été privatisé en 2005. Il est réalisé dans 395 centres aujourd’hui. Ces ateliers sont gérés par les réseaux Auto Bilan France (enseigne Dekra, 148 sites) et Vivauto (marque Autovision PL, 71 sites), ainsi que par des "indépendants" (176 sites). Leur agrément est délivré par l’Organisme technique central (OTC), qui publie leurs activités chaque année.
Baisse des contre-visites
En 2021, l’OTC a rapporté 1,24 million de contrôles sur des véhicules motorisés lourds et remorques routières (+ 0,4 %). Ce chiffre consolide les inspections périodiques (92 %) et les contre-visites (8 %). "70 % de ces contrôles concernent des véhicules motorisés lourds et 30 % des remorques routières. L’âge moyen des véhicules contrôlés s’élève à 9,7 ans", affirme Rémi Courant. Le directeur qualité et technique du réseau Dekra précise qu’environ 83 % des véhicules motorisés contrôlés transportent du fret et les autres des personnes.
Le transport routier de marchandises, en compte propre et public, serait aussi à l’origine de près de 100 % des remorques contrôlées. Enfin, sur ces parcs dédiés au fret, 4 % transportent des matières dangereuses.
En 2021, 125.662 contrôles périodiques ont été suivis d’une contre-visite. Ce nombre baisse de 3,9 % et représente un taux de "non-conformité" de près de 11 %. Pour Karine Bonnet, directrice générale du réseau Dekra, cette diminution démontre "une amélioration de l’entretien des poids lourds et des remorques routières". Cette tendance s’inscrit sur la durée puisque le taux de contre-visites était de 14,4 % en 2006 et de 11,5 % en 2020.
Révision en cours
Les principales défaillances relevées l’an passé sont "l’orientation d’un feu de croisement en dehors des limites, un dysfonctionnement important relevé par le diagnostic embarqué (système OBD), et un déséquilibre notable ou l’efficacité insuffisante du frein de service", indique Rémi Courant. S’ajoutent "le freinage inexistant sur une ou plusieurs roues et une performance insuffisante du frein de secours".
Depuis octobre 2021, la Commission européenne a lancé la révision du Paquet sécurité routière. Ce dernier comprend trois directives dont une sur le contrôle technique (n°2014/45). L’adoption du projet de révision est prévue au premier trimestre 2023 et son entrée en vigueur en 2024 ou 2025.
En France, ce contrôle technique a été privatisé en 2005. Il est réalisé dans 395 centres aujourd’hui. Ces ateliers sont gérés par les réseaux Auto Bilan France (enseigne Dekra, 148 sites) et Vivauto (marque Autovision PL, 71 sites), ainsi que par des "indépendants" (176 sites). Leur agrément est délivré par l’Organisme technique central (OTC), qui publie leurs activités chaque année.
Baisse des contre-visites
En 2021, l’OTC a rapporté 1,24 million de contrôles sur des véhicules motorisés lourds et remorques routières (+ 0,4 %). Ce chiffre consolide les inspections périodiques (92 %) et les contre-visites (8 %). "70 % de ces contrôles concernent des véhicules motorisés lourds et 30 % des remorques routières. L’âge moyen des véhicules contrôlés s’élève à 9,7 ans", affirme Rémi Courant. Le directeur qualité et technique du réseau Dekra précise qu’environ 83 % des véhicules motorisés contrôlés transportent du fret et les autres des personnes.
Le transport routier de marchandises, en compte propre et public, serait aussi à l’origine de près de 100 % des remorques contrôlées. Enfin, sur ces parcs dédiés au fret, 4 % transportent des matières dangereuses.
En 2021, 125.662 contrôles périodiques ont été suivis d’une contre-visite. Ce nombre baisse de 3,9 % et représente un taux de "non-conformité" de près de 11 %. Pour Karine Bonnet, directrice générale du réseau Dekra, cette diminution démontre "une amélioration de l’entretien des poids lourds et des remorques routières". Cette tendance s’inscrit sur la durée puisque le taux de contre-visites était de 14,4 % en 2006 et de 11,5 % en 2020.
Révision en cours
Les principales défaillances relevées l’an passé sont "l’orientation d’un feu de croisement en dehors des limites, un dysfonctionnement important relevé par le diagnostic embarqué (système OBD), et un déséquilibre notable ou l’efficacité insuffisante du frein de service", indique Rémi Courant. S’ajoutent "le freinage inexistant sur une ou plusieurs roues et une performance insuffisante du frein de secours".
Depuis octobre 2021, la Commission européenne a lancé la révision du Paquet sécurité routière. Ce dernier comprend trois directives dont une sur le contrôle technique (n°2014/45). L’adoption du projet de révision est prévue au premier trimestre 2023 et son entrée en vigueur en 2024 ou 2025.