La décision de la ministre chargée des Transports de ne pas aménager l’A45 entre Lyon et Saint-Étienne n’a pas levé les incertitudes sur l’amélioration des liaisons routières et ferroviaires entre les deux villes. Au grand dam des professionnels.
C’est un paradoxe. La déclaration d’utilité publique relative à une nouvelle liaison autoroutière (A45) entre Lyon et Saint-Étienne n’a toujours pas été abrogée. Elle court jusqu’en juillet 2020, malgré le renoncement à ce projet et sa non-inscription au schéma national des infrastructures. La rémanence de ce document ne laisse aucun doute toutefois sur l’abandon de ce projet. Ce qui désespère les nombreux chefs d’entreprise qui s’étaient mobilisés pour sa mise en œuvre dans le sillage des chambres consulaires stéphanoise et lyonnaise et d’élus de tous bords, du président de Saint-Étienne Métropole, Gaël Perdriau, au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, jusqu’au député de La République en marche, Jean-Michel Mis.