Plus de 60 % des transporteurs estiment que la demande en transport routier est supérieure à l’offre en ce début d’année 2022, selon le consultant Bp2r. Ce déséquilibre pourrait se traduire par une baisse de la qualité de service et une augmentation des tarifs dans ce mode.
Les prévisions du Comité national routier sont confirmées et enrichies par le dernier sondage du consultant Bp2r mené auprès d’une centaine de transporteurs routiers de marchandises. Une très grande majorité (82 %) ont vu leurs activités croître l’an passé et presque autant (76 %) tablent sur la poursuite de cette tendance au premier semestre.
Le principal frein susceptible de contredire cette prévision est la difficulté persistante en matière de recrutement. "Si 68 % des entreprises de transport déclarent avoir recruté davantage de conducteurs que ne l’imposait le simple renouvellement des effectifs, elles sont aussi 78 % à indiquer avoir rencontré de fortes difficultés pour trouver des conducteurs au cours des neuf derniers mois", rapporte Bp2r.
Pis, 85 % des transporteurs sondés anticipent la poursuite de ces tensions sur le marché des conducteurs avec pour impact "une forte hausse de leurs coûts en termes de salaires ou de recours à l’intérim". Pour plus de la moitié des entreprises de transport (55 %), cette hausse devra être répercutée dans leurs tarifs. "44 % des entreprises interrogées comptent gonfler leurs prix de plus de 4 % et 39 % d'entre elles souhaitent augmenter leurs tarifs de 2 à 4 %".
Défis pour les chargeurs
En raison de la reprise d’activité et des difficultés de recrutement, 60 % des transporteurs routiers de marchandises estiment que leur marché est sous-capacitaire, la demande étant supérieure à l’offre". Selon Luc Chambonnière, directeur du pôle Transporteurs de Bp2r, cette situation pourrait avoir deux conséquences pour les chargeurs : "En plus d’une probable hausse tarifaire, ils risquent de subir de plein fouet les effets de l’insuffisance capacitaire : reports, retards, annulations de transport, retrait de leurs prestataires…".
Dans ces circonstances, le consultant leur conseille de "restaurer leur attractivité auprès de leurs transporteurs par le biais d’une rémunération juste, des contrats à long terme, des opérations fluides et des flux standardisés au possible". La mise en œuvre de ces actions par les chargeurs est encouragée également en raison des "attentes qui pèsent sur les transporteurs en termes de numérisation des procédures, de décarbonation de leurs activités ou de qualité de service", prévient Luc Chambonnière.
Le principal frein susceptible de contredire cette prévision est la difficulté persistante en matière de recrutement. "Si 68 % des entreprises de transport déclarent avoir recruté davantage de conducteurs que ne l’imposait le simple renouvellement des effectifs, elles sont aussi 78 % à indiquer avoir rencontré de fortes difficultés pour trouver des conducteurs au cours des neuf derniers mois", rapporte Bp2r.
Pis, 85 % des transporteurs sondés anticipent la poursuite de ces tensions sur le marché des conducteurs avec pour impact "une forte hausse de leurs coûts en termes de salaires ou de recours à l’intérim". Pour plus de la moitié des entreprises de transport (55 %), cette hausse devra être répercutée dans leurs tarifs. "44 % des entreprises interrogées comptent gonfler leurs prix de plus de 4 % et 39 % d'entre elles souhaitent augmenter leurs tarifs de 2 à 4 %".
Défis pour les chargeurs
En raison de la reprise d’activité et des difficultés de recrutement, 60 % des transporteurs routiers de marchandises estiment que leur marché est sous-capacitaire, la demande étant supérieure à l’offre". Selon Luc Chambonnière, directeur du pôle Transporteurs de Bp2r, cette situation pourrait avoir deux conséquences pour les chargeurs : "En plus d’une probable hausse tarifaire, ils risquent de subir de plein fouet les effets de l’insuffisance capacitaire : reports, retards, annulations de transport, retrait de leurs prestataires…".
Dans ces circonstances, le consultant leur conseille de "restaurer leur attractivité auprès de leurs transporteurs par le biais d’une rémunération juste, des contrats à long terme, des opérations fluides et des flux standardisés au possible". La mise en œuvre de ces actions par les chargeurs est encouragée également en raison des "attentes qui pèsent sur les transporteurs en termes de numérisation des procédures, de décarbonation de leurs activités ou de qualité de service", prévient Luc Chambonnière.
