La pénurie de personnels qualifiés s’aggrave dans le transport routier en France, selon Kyu Associés. Les métiers les plus touchés sont les conducteurs et les mécaniciens poids-lourd. Le consultant estime que cette situation durera encore plusieurs années.
Le cabinet conseil Kyu Associés a publié une étude sur les métiers du transport routier en septembre. Ses conclusions confirment les difficultés des transporteurs à trouver des conducteurs qualifiés. Pour expliquer cette situation, le consultant évoque des raisons structurelles et conjoncturelles. Il cite, "les conditions de travail contraignantes des conducteurs, leurs perspectives limitées d’évolution de carrière et l’inadéquation géographique entre les offres et les demandes d’emplois".
Le niveau de salaire des chauffeurs est considéré "faible au regard des amplitudes de travail : la durée de travail hebdomadaire des conducteurs est de 45 heures et 26 minutes, pour une rémunération mensuelle nette moyenne de 1.830 euros. Les revalorisations récentes réalisées dans la branche ont été laminées par l’inflation en outre".
La demande de transport routier, considérée comme "soutenue", et le renouvellement de la pyramide des âges augmentent les besoins de recrutement des transporteurs, selon Kyu.
Manque de mécaniciens
L’étude constate également des besoins croissants et non pourvus dans la maintenance des poids-lourds, de mécaniciens et d’électroniciens en particulier. "La demande augmente sensiblement dans ses métiers en raison de l’électrification des flottes et des nouvelles technologies à bord des camions", affirme le consultant.
Pour lui, les besoins du transport routier sont en concurrence avec d’autres filières de l’industrie à la recherche des mêmes profils et compétences. Cette concurrence réduirait le nombre de mécaniciens et d’électroniciens disponibles sur le marché du travail.
Les régions les plus exposés au manque de personnels qualifiés dans le transport routier sont l’Île-de-France et Auvergne-Rhône Alpes, selon l’étude. Kyu estime que les tensions en matière de recrutement risquent de durer en raison de ses origines structurelles. Le consultant confirme ainsi les travaux de France Stratégie et de la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares). Leur rapport "Métiers en 2030", publié en mars dernier, indiquait que les difficultés de recrutement dureront jusqu’à la fin de la décennie pour les conducteurs routiers.
Le niveau de salaire des chauffeurs est considéré "faible au regard des amplitudes de travail : la durée de travail hebdomadaire des conducteurs est de 45 heures et 26 minutes, pour une rémunération mensuelle nette moyenne de 1.830 euros. Les revalorisations récentes réalisées dans la branche ont été laminées par l’inflation en outre".
La demande de transport routier, considérée comme "soutenue", et le renouvellement de la pyramide des âges augmentent les besoins de recrutement des transporteurs, selon Kyu.
Manque de mécaniciens
L’étude constate également des besoins croissants et non pourvus dans la maintenance des poids-lourds, de mécaniciens et d’électroniciens en particulier. "La demande augmente sensiblement dans ses métiers en raison de l’électrification des flottes et des nouvelles technologies à bord des camions", affirme le consultant.
Pour lui, les besoins du transport routier sont en concurrence avec d’autres filières de l’industrie à la recherche des mêmes profils et compétences. Cette concurrence réduirait le nombre de mécaniciens et d’électroniciens disponibles sur le marché du travail.
Les régions les plus exposés au manque de personnels qualifiés dans le transport routier sont l’Île-de-France et Auvergne-Rhône Alpes, selon l’étude. Kyu estime que les tensions en matière de recrutement risquent de durer en raison de ses origines structurelles. Le consultant confirme ainsi les travaux de France Stratégie et de la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares). Leur rapport "Métiers en 2030", publié en mars dernier, indiquait que les difficultés de recrutement dureront jusqu’à la fin de la décennie pour les conducteurs routiers.