Le projet de Loi Climat et Résilience, inspecté actuellement à l'Assemblée nationale, fait monter la FNTR, Union TLF et l'OTRE au créneau. Elles condamnent la dimension fiscale du texte.
Les associations professionnelles routières françaises estiment que les députés de la majorité viennent de voter des mesures qui vont "peser lourd sur les finances des entreprises françaises du transport et de la logistique, sur l’emploi et sur le portefeuille des citoyens". Pour elles, "ce texte se résume à des mesures fiscales sans effet environnemental". Car, à leurs yeux, celui-ci se traduira par "une hausse sans précédent des prix du transport pour les industriels et producteurs. Hausse qui sera répercutée sur les consommateurs". La FNTR, Union TLF et l'OTRE dénoncent une nouvelle fois une approche fiscale purement punitive alors même que pour remplacer intégralement les flottes de véhicules par des motorisations dites "propres", il faut se situer dans "un calendrier réaliste".
En 2030, des objectifs loin d’être atteints
"Quand ces véhicules seront-ils véritablement disponibles en masse ? Quand disposera-t-on de réseaux appropriés d’avitaillement pour distribuer l’énergie ?" Pour les organisations professionnelles, les travaux engagés sur ces sujets entre l’État, les constructeurs, les énergéticiens et les transporteurs permettent d’ores et déjà d’affirmer qu’en 2030 les objectifs seront loin d’être atteints.
Les trois associations professionnelles soulignent également que la France souffre déjà d’une concurrence féroce dans un secteur où le pavillon français a perdu 80 % de ses parts de marché à l’international en vingt ans. Pour leurs membres, le projet de loi est "un comble pour un gouvernement qui prétend vouloir conserver la maîtrise des secteurs stratégiques pour garantir sa souveraineté, et qui ouvre grandes les portes aux pavillons étrangers". Et de rappeler que c’est pour cette raison que les organisations professionnelles avaient refusé de signer le contrat de transition énergétique qui faisait justement figurer la fin de la suppression du remboursement de la TICPE à horizon 2030.
En 2030, des objectifs loin d’être atteints
"Quand ces véhicules seront-ils véritablement disponibles en masse ? Quand disposera-t-on de réseaux appropriés d’avitaillement pour distribuer l’énergie ?" Pour les organisations professionnelles, les travaux engagés sur ces sujets entre l’État, les constructeurs, les énergéticiens et les transporteurs permettent d’ores et déjà d’affirmer qu’en 2030 les objectifs seront loin d’être atteints.
Les trois associations professionnelles soulignent également que la France souffre déjà d’une concurrence féroce dans un secteur où le pavillon français a perdu 80 % de ses parts de marché à l’international en vingt ans. Pour leurs membres, le projet de loi est "un comble pour un gouvernement qui prétend vouloir conserver la maîtrise des secteurs stratégiques pour garantir sa souveraineté, et qui ouvre grandes les portes aux pavillons étrangers". Et de rappeler que c’est pour cette raison que les organisations professionnelles avaient refusé de signer le contrat de transition énergétique qui faisait justement figurer la fin de la suppression du remboursement de la TICPE à horizon 2030.