Le gouvernement vient d'annoncer un déblocage de "390 millions d'euros de mesures de trésorerie en faveur du transport routier", durement affecté par la crise sanitaire liée au coronavirus en France.
Gérald Darmanin, le ministre de l'Action et des comptes publics, et Jean-Baptiste Djebbari, le secrétaire d'État aux Transports, ont "décidé de mettre en place deux nouvelles mesures spécifiques" afin de faciliter "la poursuite de cette activité économique prioritaire", a précisé le gouvernement. La taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE), actuellement remboursée aux opérateurs du transport routier de marchandises chaque semestre, sera exceptionnellement remboursée tous les trimestres.
Ainsi, selon le gouvernement, cette mesure "permettra un gain de trésorerie immédiat de près de 300 millions d'euros pour l'ensemble de la filière".
Deuxième geste en faveur du secteur : "la prochaine échéance de la taxe sur les véhicules routiers (TSVR) 2020, qui doit être payée au plus tard le 1er septembre, sera reportée de trois mois". Le gouvernement estime que "ce report soulagera la trésorerie des entreprises du secteur de 90 millions d'euros".
Dans une réaction commune vendredi soir, les trois principales organisations professionnelles du transport et de la logistique ont salué des mesures qui vont selon elles "donner un peu d'air" à leurs adhérents "sans coûter un euro aux finances publiques".
Les organisations syndicales veulent poursuivre le dialogue
La Fédération nationale du transport routier (FNTR), l'Organisation des transports routiers européens (OTRE) et l'Union TLF (Entreprises transport et logistique de France) n'ont toutefois pas vu satisfaite leur demande de report au 1er janvier 2022 de la diminution de remboursement de 2 centimes de TICPE par litre de carburant.
Elles ont appelé le gouvernement "à poursuivre le dialogue avec (le) secteur notamment dans le cadre du plan de relance".
Actuellement, plus de la moitié des camions habituellement en circulation en France restent à l'arrêt à cause de la crise du coronavirus, malgré un petit mieux par rapport à la fin mars, selon la FNTR.
De nombreuses activités économiques sont ralenties, voire arrêtées par le strict confinement imposé depuis un mois par les autorités françaises pour lutter contre la propagation du coronavirus. En conséquence, le secteur du transport routier est privé de nombreux clients et plus d'un quart des transporteurs (27 %) sont complètement à l'arrêt.
Ainsi, selon le gouvernement, cette mesure "permettra un gain de trésorerie immédiat de près de 300 millions d'euros pour l'ensemble de la filière".
Deuxième geste en faveur du secteur : "la prochaine échéance de la taxe sur les véhicules routiers (TSVR) 2020, qui doit être payée au plus tard le 1er septembre, sera reportée de trois mois". Le gouvernement estime que "ce report soulagera la trésorerie des entreprises du secteur de 90 millions d'euros".
Dans une réaction commune vendredi soir, les trois principales organisations professionnelles du transport et de la logistique ont salué des mesures qui vont selon elles "donner un peu d'air" à leurs adhérents "sans coûter un euro aux finances publiques".
Les organisations syndicales veulent poursuivre le dialogue
La Fédération nationale du transport routier (FNTR), l'Organisation des transports routiers européens (OTRE) et l'Union TLF (Entreprises transport et logistique de France) n'ont toutefois pas vu satisfaite leur demande de report au 1er janvier 2022 de la diminution de remboursement de 2 centimes de TICPE par litre de carburant.
Elles ont appelé le gouvernement "à poursuivre le dialogue avec (le) secteur notamment dans le cadre du plan de relance".
Actuellement, plus de la moitié des camions habituellement en circulation en France restent à l'arrêt à cause de la crise du coronavirus, malgré un petit mieux par rapport à la fin mars, selon la FNTR.
De nombreuses activités économiques sont ralenties, voire arrêtées par le strict confinement imposé depuis un mois par les autorités françaises pour lutter contre la propagation du coronavirus. En conséquence, le secteur du transport routier est privé de nombreux clients et plus d'un quart des transporteurs (27 %) sont complètement à l'arrêt.