Le groupe contrôlé par la famille Benetton, dans la tourmente depuis l'effondrement mortel du pont de Gênes, doit céder ses participations dans la gestion des autoroutes.
Atlantia va se dégager de la gestion des autoroutes italiennes à la suite d'un projet d'accord trouvé avec le gouvernement de Rome. Le texte prévoit "le transfert immédiat du contrôle d'Aspi, la filiale autoroutière italienne d'Atlantia, à un organisme public, la Caisse des dépôts et prêts (CDP)". Aspi devra par ailleurs payer 3,4 milliards d'euros en compensation pour l'effondrement meurtrier du pont de Gênes, en 2018, qui a mis en évidence de graves manquements d'entretien.
Atlantia détient actuellement 88 % d'Aspi. Depuis le drame, le groupe contrôlé par la famille Benetton se trouve dans la tourmente. Le gouvernement avait lancé une procédure pour décider de lui retirer ou non ses concessions autoroutières, avant de lui adresser il y a quelques jours un ultimatum pour formuler une proposition acceptable pour éviter une telle situation.
Manquements multiples et avérés
Ce dossier "dure depuis trop longtemps, la procédure de révocation a été lancée et toutes les conditions sont réunies pour la réaliser, parce que les manquements sont objectifs, multiples et avérés", avait affirmé la semaine passée le chef du gouvernement italien, Giuseppe Conte. "Donc, soit une proposition particulièrement avantageuse pour l'État arrive, soit nous procéderons à la révocation des concessions", avait-il tranché.
La présidence du conseil indique qu'Aspi a fait de nouvelles propositions mais "considérant leur contenu, le conseil des ministres a décidé de lancer la procédure prévue par la loi pour la définition formelle de l'accord". Elle précise néanmoins que "le renoncement à la révocation des concessions autoroutières ne pourra avoir lieu qu'en cas de réalisation complète de l'accord". Celui-ci prévoit "un plan de maintenance et d'investissement très important".
Le transfert de contrôle va se faire via "une augmentation de capital réservée à la CDP et l'achat d'actions par des investisseurs institutionnels", qui va se traduire par "la sortie d'Aspi du périmètre d'Atlantia et le début de la cotation d'Aspi en Bourse".
Atlantia détient actuellement 88 % d'Aspi. Depuis le drame, le groupe contrôlé par la famille Benetton se trouve dans la tourmente. Le gouvernement avait lancé une procédure pour décider de lui retirer ou non ses concessions autoroutières, avant de lui adresser il y a quelques jours un ultimatum pour formuler une proposition acceptable pour éviter une telle situation.
Manquements multiples et avérés
Ce dossier "dure depuis trop longtemps, la procédure de révocation a été lancée et toutes les conditions sont réunies pour la réaliser, parce que les manquements sont objectifs, multiples et avérés", avait affirmé la semaine passée le chef du gouvernement italien, Giuseppe Conte. "Donc, soit une proposition particulièrement avantageuse pour l'État arrive, soit nous procéderons à la révocation des concessions", avait-il tranché.
La présidence du conseil indique qu'Aspi a fait de nouvelles propositions mais "considérant leur contenu, le conseil des ministres a décidé de lancer la procédure prévue par la loi pour la définition formelle de l'accord". Elle précise néanmoins que "le renoncement à la révocation des concessions autoroutières ne pourra avoir lieu qu'en cas de réalisation complète de l'accord". Celui-ci prévoit "un plan de maintenance et d'investissement très important".
Le transfert de contrôle va se faire via "une augmentation de capital réservée à la CDP et l'achat d'actions par des investisseurs institutionnels", qui va se traduire par "la sortie d'Aspi du périmètre d'Atlantia et le début de la cotation d'Aspi en Bourse".