L'appel de syndicats du transport routier à cesser le travail faute de garanties sanitaires suffisantes face à l'épidémie de Covid-19 n'était pas très suivi lundi 30 mars, selon les organisations patronales, pour qui ces inquiétudes sont légitimes.
Les syndicats CFDT, FO et CFTC du transport routier ont appelé les chauffeurs à exercer "individuellement" leur droit de retrait à partir de lundi 30 mars en cas de "manquements" aux mesures de protection sanitaire contre l'épidémie.
"Nous n'avons n'a pas plus de remontées que ça sur des débrayages ou des retraits d'activité pour le moment", a indiqué un porte-parole de la Fédération nationale du transport routier (FNTR), qui ne voit pas pour l'instant de signe d'alerte sur la chaîne logistique. "C'est anecdotique", a renchéri Alexis Degouy, le délégué général de l'Union des entreprises de transport et logistique de France (Union TLF). "Sur des entreprises qui emploient 60.000 salariés, on parle de moins d'une dizaine de cas", a-t-il précisé. "Ça ne veut pas dire qu'on ne prend pas en compte les préoccupations" des chauffeurs. "Ce sont de vraies inquiétudes que les salariés expriment", a souligné Alexis Degouy.
Les trois syndicats réclament l'arrêt des transports non essentiels, l'arrêt aux frontières des transports internationaux – avec transbordement des remorques –, la réquisition des aires de repos, stations-service, restaurants et centres routiers et la même protection que les urgentistes pour les transports sanitaires. Ils dénoncent le manque de masques, de gants et de gel hydroalcoolique, un manque de sanitaires et de douches accessibles, leur manque d'entretien quand ils sont ouverts, des services de restauration insuffisants et des "clients ne respectant pas les conducteurs à la juste mesure".
"On nous dit que nous sommes essentiels, mais on nous envoie au charbon et on nous laisse crever", a lancé Patrice Clos, le secrétaire général de FO Transports. Le gouvernement avait promis beaucoup de choses mais, "à part l'ouverture des parkings, il n'y a pas d'amélioration", notamment concernant les sanitaires ouverts et propres ou la restauration, a-t-il dénoncé.
"Nous n'avons n'a pas plus de remontées que ça sur des débrayages ou des retraits d'activité pour le moment", a indiqué un porte-parole de la Fédération nationale du transport routier (FNTR), qui ne voit pas pour l'instant de signe d'alerte sur la chaîne logistique. "C'est anecdotique", a renchéri Alexis Degouy, le délégué général de l'Union des entreprises de transport et logistique de France (Union TLF). "Sur des entreprises qui emploient 60.000 salariés, on parle de moins d'une dizaine de cas", a-t-il précisé. "Ça ne veut pas dire qu'on ne prend pas en compte les préoccupations" des chauffeurs. "Ce sont de vraies inquiétudes que les salariés expriment", a souligné Alexis Degouy.
Les trois syndicats réclament l'arrêt des transports non essentiels, l'arrêt aux frontières des transports internationaux – avec transbordement des remorques –, la réquisition des aires de repos, stations-service, restaurants et centres routiers et la même protection que les urgentistes pour les transports sanitaires. Ils dénoncent le manque de masques, de gants et de gel hydroalcoolique, un manque de sanitaires et de douches accessibles, leur manque d'entretien quand ils sont ouverts, des services de restauration insuffisants et des "clients ne respectant pas les conducteurs à la juste mesure".
"On nous dit que nous sommes essentiels, mais on nous envoie au charbon et on nous laisse crever", a lancé Patrice Clos, le secrétaire général de FO Transports. Le gouvernement avait promis beaucoup de choses mais, "à part l'ouverture des parkings, il n'y a pas d'amélioration", notamment concernant les sanitaires ouverts et propres ou la restauration, a-t-il dénoncé.