Le Conseil départemental de Seine-Maritime a confirmé le 14 janvier sa participation au financement du projet de contournement autoroutier de Rouen par l'est, selon la collectivité présidée par Bertrand Bellanger (LREM). Lancé il y a plus de quarante ans ce projet, qui permettrait de désengorger Rouen, prévoit la construction de 41,5 km d'autoroute reliant l'A28 et l'A13.
En 2016 et en 2018 déjà, le département de la Seine-Maritime avait soutenu ce projet. Mais le préfet a demandé en décembre aux trois collectivités concernées de "solliciter la confirmation par délibération avant fin février de leur engagement financier". "Ce soutien financier se matérialise par un engagement du département à hauteur de 28,5 millions d'euros" sur les 886 millions du total, est-il précisé.
Cependant, le groupe socialiste n'a pas pris part au vote. "Ce vote vise à contribuer au lobbying des pro-contournement est, qui s'exerce depuis l'arrêt du Conseil d'État" validant en novembre l'utilité publique du projet, a expliqué Nicolas Rouly, le président du groupe socialiste. Son "seul objectif, c'est de mettre la pression sur les élus métropolitains parce que, eux, ne se sont pas encore prononcés et parce que le débat y est particulièrement marqué", a-t-il ajouté. "Les différences qui peuvent exister entre nous (les socialistes, NDLR) ne sont pas cachées, pas secrètes. Nous assumons des désaccords", a-t-il insisté.
Nicolas Mayer Rossignol, le président PS de la Métropole de Rouen arrivé à la tête de la ville et de l'agglomération en 2020, s'est dit personnellement contre ce projet, soulignant son coût et estimant qu'il ne désengorgerait pas Rouen. Sous la précédente présidence, également socialiste, la métropole, s'était prononcée pour sa contribution (66 millions d'euros) à ce projet d'autoroute de 41,5 km vivement contesté par les écologistes.
En 2016 et en 2018 déjà, le département de la Seine-Maritime avait soutenu ce projet. Mais le préfet a demandé en décembre aux trois collectivités concernées de "solliciter la confirmation par délibération avant fin février de leur engagement financier". "Ce soutien financier se matérialise par un engagement du département à hauteur de 28,5 millions d'euros" sur les 886 millions du total, est-il précisé.
Cependant, le groupe socialiste n'a pas pris part au vote. "Ce vote vise à contribuer au lobbying des pro-contournement est, qui s'exerce depuis l'arrêt du Conseil d'État" validant en novembre l'utilité publique du projet, a expliqué Nicolas Rouly, le président du groupe socialiste. Son "seul objectif, c'est de mettre la pression sur les élus métropolitains parce que, eux, ne se sont pas encore prononcés et parce que le débat y est particulièrement marqué", a-t-il ajouté. "Les différences qui peuvent exister entre nous (les socialistes, NDLR) ne sont pas cachées, pas secrètes. Nous assumons des désaccords", a-t-il insisté.
Nicolas Mayer Rossignol, le président PS de la Métropole de Rouen arrivé à la tête de la ville et de l'agglomération en 2020, s'est dit personnellement contre ce projet, soulignant son coût et estimant qu'il ne désengorgerait pas Rouen. Sous la précédente présidence, également socialiste, la métropole, s'était prononcée pour sa contribution (66 millions d'euros) à ce projet d'autoroute de 41,5 km vivement contesté par les écologistes.