Les délais de livraison et les prix de vente augmentent sur le marché du véhicule industriel en France. Les constructeurs rencontrent encore des difficultés sur leurs chaînes d’approvisionnement et enregistrent une forte inflation de leurs coûts.
Sur le marché du poids lourd en France, les délais de livraison deviennent un sujet central. Fin 2021, l’Observatoire du véhicule industriel (OVI) évoquait déjà "des niveaux jamais vus", avec une attente de 339 jours entre la commande et la livraison pour les camions de plus de 3,5 tonnes. "Ce délai est de 359 jours à fin juin désormais, soit près d’une année", dévoile-t-il. Ce nouveau record pose une série de difficultés dans le transport routier de marchandises.
La première d'entre elles concerne "les incertitudes quant au prix de vente des véhicules neufs entre le moment de la commande et celui de la facturation : les prix étant indexés sur celui des composants du véhicule", rappelle l’Observatoire. D’ores et déjà, le prix des poids lourds aurait augmenté de plus de 11 % en France en un an.
L’allongement des délais a aussi pour conséquence de ralentir le renouvellement et la transition énergétique des flottes des transporteurs. Pour l’OVI enfin, ces délais limitent la possibilité des transporteurs de développer leurs parcs sur un marché du transport routier de marchandises jugé "sous-capacitaire" actuellement.
Offre "bridée"
Ces facteurs contribueraient à renchérir le prix du transport routier en France en plus de l’augmentation de plusieurs coûts (énergie, salaires, péage, assurance…).
Deux raisons principales sont avancées par l’OVI pour expliquer cette situation : une inflation généralisée et inégalée qui touche tous les composants des véhicules ainsi que toutes les énergies, le renforcement des difficultés d’approvisionnement chez les constructeurs dû, notamment, à la guerre en Ukraine et à la stratégie "zéro Covid" en Chine qui déstabilise les chaînes logistiques.
"L’évolution du marché du véhicule industriel tient plus aux difficultés des fournisseurs pour assurer les livraisons de camions commandés qu’à une faiblesse de l’offre", explique-t-il.
La première d'entre elles concerne "les incertitudes quant au prix de vente des véhicules neufs entre le moment de la commande et celui de la facturation : les prix étant indexés sur celui des composants du véhicule", rappelle l’Observatoire. D’ores et déjà, le prix des poids lourds aurait augmenté de plus de 11 % en France en un an.
L’allongement des délais a aussi pour conséquence de ralentir le renouvellement et la transition énergétique des flottes des transporteurs. Pour l’OVI enfin, ces délais limitent la possibilité des transporteurs de développer leurs parcs sur un marché du transport routier de marchandises jugé "sous-capacitaire" actuellement.
Offre "bridée"
Ces facteurs contribueraient à renchérir le prix du transport routier en France en plus de l’augmentation de plusieurs coûts (énergie, salaires, péage, assurance…).
Deux raisons principales sont avancées par l’OVI pour expliquer cette situation : une inflation généralisée et inégalée qui touche tous les composants des véhicules ainsi que toutes les énergies, le renforcement des difficultés d’approvisionnement chez les constructeurs dû, notamment, à la guerre en Ukraine et à la stratégie "zéro Covid" en Chine qui déstabilise les chaînes logistiques.
"L’évolution du marché du véhicule industriel tient plus aux difficultés des fournisseurs pour assurer les livraisons de camions commandés qu’à une faiblesse de l’offre", explique-t-il.