Des chauffeurs routiers ont entamé une grève illimitée en Espagne à l'appel d'un collectif de transporteurs indépendants, sans perturber à ce stade la circulation ou l'approvisionnement, huit mois après une mobilisation ayant fortement affecté l'activité économique du pays.
En Espagne, une grève des routiers, convoquée à l'appel de la "Plateforme nationale de défense du secteur routier" (qui regroupe des PME et des transporteurs indépendants), mais à laquelle s'opposent l'ensemble des organisations représentatives du secteur, a débuté le 14 novembre avec des rassemblements dans plusieurs villes du pays, dont Madrid. Ces rassemblements n'ont cependant pas provoqué de perturbations notables dans la matinée, certaines manifestations ayant même été annulées.
Les conséquences de la grève sont à ce stade "minimes", a assuré la ministre espagnole des Transports, Raquel Sánchez, en remerciant "tous les chauffeurs routiers" ayant choisi "d'effectuer leur travail en toute normalité". "Selon les informations qui me parviennent [...] nous avons pour l'instant une activité normale sur les routes et dans les centres logistiques", a abondé José María Quijano, secrétaire général de la fédération de transporteurs CETM, l'une des principales organisations du secteur.
Le marché d'intérêt national Mercamadrid, l'un des principaux marchés de gros d'Europe après celui de Rungis, en banlieue parisienne, a fait savoir, que son activité était normale. Des forces de police ont été déployées préventivement dans la matinée du 14 novembre sur ses accès.
Inaction du gouvernement
Les grévistes entendent dénoncer ce qu'ils considèrent comme l'inaction du gouvernement face à la flambée des coûts dont est victime le secteur en raison de l'envolée de l'inflation, malgré une loi adoptée suite à une première mobilisation en mars afin d'éviter que les transporteurs ne travaillent à perte.
"Nous en avons marre d'être trompés et spoliés de toutes parts", a dénoncé la "Plateforme". Interrogé en marge de la manifestation organisée à Madrid, le président de ce collectif, Manuel Hernández, a dénoncé le non-respect par le gouvernement de gauche espagnol des engagements pris au printemps.
"On ne veut pas" que la mobilisation "dure aussi longtemps qu'en mars", a-t-il toutefois assuré, en accusant le gouvernement de Pedro Sánchez de vouloir "criminaliser" les manifestants. Les routiers ne cherchent pas à "nuire" à l'activité économique, a-t-il insisté.
La "Plateforme" avait été le fer de lance de la grève du mois de mars, qui avait perturbé durant 20 jours l'approvisionnement de nombreux magasins et supermarchés. Cette grève avait conduit le gouvernement à annoncer une aide d'un milliard d'euros au secteur, avec notamment des subventions sur les carburants.
Les conséquences de la grève sont à ce stade "minimes", a assuré la ministre espagnole des Transports, Raquel Sánchez, en remerciant "tous les chauffeurs routiers" ayant choisi "d'effectuer leur travail en toute normalité". "Selon les informations qui me parviennent [...] nous avons pour l'instant une activité normale sur les routes et dans les centres logistiques", a abondé José María Quijano, secrétaire général de la fédération de transporteurs CETM, l'une des principales organisations du secteur.
Le marché d'intérêt national Mercamadrid, l'un des principaux marchés de gros d'Europe après celui de Rungis, en banlieue parisienne, a fait savoir, que son activité était normale. Des forces de police ont été déployées préventivement dans la matinée du 14 novembre sur ses accès.
Inaction du gouvernement
Les grévistes entendent dénoncer ce qu'ils considèrent comme l'inaction du gouvernement face à la flambée des coûts dont est victime le secteur en raison de l'envolée de l'inflation, malgré une loi adoptée suite à une première mobilisation en mars afin d'éviter que les transporteurs ne travaillent à perte.
"Nous en avons marre d'être trompés et spoliés de toutes parts", a dénoncé la "Plateforme". Interrogé en marge de la manifestation organisée à Madrid, le président de ce collectif, Manuel Hernández, a dénoncé le non-respect par le gouvernement de gauche espagnol des engagements pris au printemps.
"On ne veut pas" que la mobilisation "dure aussi longtemps qu'en mars", a-t-il toutefois assuré, en accusant le gouvernement de Pedro Sánchez de vouloir "criminaliser" les manifestants. Les routiers ne cherchent pas à "nuire" à l'activité économique, a-t-il insisté.
La "Plateforme" avait été le fer de lance de la grève du mois de mars, qui avait perturbé durant 20 jours l'approvisionnement de nombreux magasins et supermarchés. Cette grève avait conduit le gouvernement à annoncer une aide d'un milliard d'euros au secteur, avec notamment des subventions sur les carburants.