La crise liée au coronavirus a complètement désorganisé le transport routier de marchandises, certaines entreprises étant en surchauffe tandis que la majorité d'entre elles ont dû laisser leurs camions au parking.
Selon un sondage de la Fédération nationale du transport routier (FNTR) publié mardi 31 mars, nombre de poids lourds ne circulent plus en raison d'une baisse des commandes.
Parmi les entreprises ayant répondu, hors celles qui transportent de l'alimentaire, 86 % ont leur activité en arrêt total ou partiel (56 % en arrêt partiel et 30 % en arrêt total) et, "en moyenne, 59 % des camions sont à l'arrêt", indique la FNTR.
Elles sont 82 % à avoir subi une baisse de leur activité, et 11 % à avoir plus de marchandises à transporter.
Trois secteurs très touchés : meubles, BTP et auto
Les trois secteurs les plus touchés sont le transport de meubles (73 % des entreprises à l'arrêt total), le BTP (70 %) et l'automobile (69 %).
Parmi les entreprises de transport routier qui ne sont pas à l'arrêt total, 22 % estiment qu'elles devront cesser totalement leur activité si la situation perdure. "Cette situation a rendu nécessaire un très fort recours au dispositif de chômage partiel dans de très nombreuses entreprises qui font face à des difficultés importantes", constate l'organisation patronale.
La moitié des entreprises transportant de l'alimentaire ont parallèlement vu leur activité baisser, 36 % se trouvent à l'arrêt partiel et 4 % sont totalement arrêtées, du fait de la cessation d'activité d'autres clients hors alimentaire.
L'enquête de la FNTR montre "une désorganisation complète des flux" avec des retours dans leur très grande majorité à vide.
Par ailleurs, les entreprises qui ont encore de l'activité ont dû souvent adapter le temps de travail, avec "une augmentation nette des heures supplémentaires et jours travaillés", notamment le dimanche. D'où une augmentation des coûts.
La FNTR, qui a sondé ses adhérents sur l'évolution de leur activité depuis le début du confinement, dit avoir reçu 1.825 réponses.
Parmi les entreprises ayant répondu, hors celles qui transportent de l'alimentaire, 86 % ont leur activité en arrêt total ou partiel (56 % en arrêt partiel et 30 % en arrêt total) et, "en moyenne, 59 % des camions sont à l'arrêt", indique la FNTR.
Elles sont 82 % à avoir subi une baisse de leur activité, et 11 % à avoir plus de marchandises à transporter.
Trois secteurs très touchés : meubles, BTP et auto
Les trois secteurs les plus touchés sont le transport de meubles (73 % des entreprises à l'arrêt total), le BTP (70 %) et l'automobile (69 %).
Parmi les entreprises de transport routier qui ne sont pas à l'arrêt total, 22 % estiment qu'elles devront cesser totalement leur activité si la situation perdure. "Cette situation a rendu nécessaire un très fort recours au dispositif de chômage partiel dans de très nombreuses entreprises qui font face à des difficultés importantes", constate l'organisation patronale.
La moitié des entreprises transportant de l'alimentaire ont parallèlement vu leur activité baisser, 36 % se trouvent à l'arrêt partiel et 4 % sont totalement arrêtées, du fait de la cessation d'activité d'autres clients hors alimentaire.
L'enquête de la FNTR montre "une désorganisation complète des flux" avec des retours dans leur très grande majorité à vide.
Par ailleurs, les entreprises qui ont encore de l'activité ont dû souvent adapter le temps de travail, avec "une augmentation nette des heures supplémentaires et jours travaillés", notamment le dimanche. D'où une augmentation des coûts.
La FNTR, qui a sondé ses adhérents sur l'évolution de leur activité depuis le début du confinement, dit avoir reçu 1.825 réponses.