En septembre, la commission nationale du débat public (CNDP) a lancé l’organisation d’une concertation préalable sur le passage en 2 fois 3 voies de l’A46 Sud (actuellement 2 fois 2 voies) et sur l’aménagement du nœud de Manissieux. Sur une section de 20 km allant de Ternay (A7) à Manissieux (A43), ASF et la DGTIM doivent, notamment, agrandir la voirie existante. Coût du projet : 250 millions d’euros, dont 150 pour l’élargissement. Selon l’opérateur Coraly, surveillant la voirie lyonnaise, le trafic s’est fortement dégradé sur la N346 (Rocade Est) et sur cette A46 Sud entre 2018 et 2019. Cet aménagement doit permettre de fluidifier le trafic.
Mais le projet convainc peu. Du côté de la fédération d'associations Fracture, on souligne que ces travaux vont permettre à la voie d’accueillir 75.000 véhicules par jour. Or, d’après elle, cette route en reçoit déjà 100.000 lors des pics de circulation. Même analyse de la part du maire de Saint-Priest, Gilles Gascon (LR). Selon lui, le "développement à venir de l’Est lyonnais" nécessite de voir plus grand. Il plaide pour un aménagement plus ambitieux : celui du grand contournement Est de la métropole. En théorie, ce dernier doit permettre de prolonger l’A432 jusqu’aux alentours de Vienne, un projet soutenu par la FNTR. "Les infrastructures actuelles sont insuffisantes pour absorber le développement du transport", confirme Jacques Sorlin, délégué régional.
Le trafic des poids lourds en ligne de mire
En augmentation, le trafic poids lourds est une des raisons de cet aménagement. Il représente presque 30 % de la circulation sur certaines portions de l’A46. En cause notamment : l’interdiction de leur circulation à l'Ouest du fait du déclassement de l’A6-A7 (devenues M6-M7 dans la Métropole de Lyon). Les prochaines mesures mises en place dans ce cadre devraient continuer de dissuader le passage de véhicules de transit et augmenter le trafic à l’Est.
Du côté de la majorité métropolitaine écologiste, on préfère miser sur un développement des transports en commun pour pallier cette augmentation. Fervent défenseur du rail, Jean-Charles Kohlhaas, vice-président en charge des déplacements, des intermodalités et de la logistique urbaine, plaiderait lui pour la construction d’un contournement ferroviaire lyonnais (CFAL) ambitieux pour ramener les camions sur le rail. La concertation devrait débuter courant 2021.
Mais le projet convainc peu. Du côté de la fédération d'associations Fracture, on souligne que ces travaux vont permettre à la voie d’accueillir 75.000 véhicules par jour. Or, d’après elle, cette route en reçoit déjà 100.000 lors des pics de circulation. Même analyse de la part du maire de Saint-Priest, Gilles Gascon (LR). Selon lui, le "développement à venir de l’Est lyonnais" nécessite de voir plus grand. Il plaide pour un aménagement plus ambitieux : celui du grand contournement Est de la métropole. En théorie, ce dernier doit permettre de prolonger l’A432 jusqu’aux alentours de Vienne, un projet soutenu par la FNTR. "Les infrastructures actuelles sont insuffisantes pour absorber le développement du transport", confirme Jacques Sorlin, délégué régional.
Le trafic des poids lourds en ligne de mire
En augmentation, le trafic poids lourds est une des raisons de cet aménagement. Il représente presque 30 % de la circulation sur certaines portions de l’A46. En cause notamment : l’interdiction de leur circulation à l'Ouest du fait du déclassement de l’A6-A7 (devenues M6-M7 dans la Métropole de Lyon). Les prochaines mesures mises en place dans ce cadre devraient continuer de dissuader le passage de véhicules de transit et augmenter le trafic à l’Est.
Du côté de la majorité métropolitaine écologiste, on préfère miser sur un développement des transports en commun pour pallier cette augmentation. Fervent défenseur du rail, Jean-Charles Kohlhaas, vice-président en charge des déplacements, des intermodalités et de la logistique urbaine, plaiderait lui pour la construction d’un contournement ferroviaire lyonnais (CFAL) ambitieux pour ramener les camions sur le rail. La concertation devrait débuter courant 2021.
