Bruno Le Maire a plaidé jeudi 16 juillet pour un renforcement de la régulation des concessions autoroutières, en souhaitant des contrats plus courts avec les gestionnaires privés et des rendez-vous réguliers pour réévaluer leur rentabilité. "Le modèle de délégation de service public à des entreprises privées a apporté la preuve de son efficacité mais la condition, c'est que la régulation soit améliorée", a déclaré le ministre de l'Économie devant la commission d'enquête du Sénat sur les concessions autoroutières.
Bruno Le Maire qui était directeur de cabinet du Premier ministre Dominique de Villepin, de 2006 à 2007, lors de la privatisation des sociétés d'autoroutes, juge cette opération "réussie". Il a estimé que l'État en avait tiré "le meilleur prix", avec 14,8 milliards d'euros de recettes.
Défavorable à une renationalisation
Reconnaissant que les tarifs étaient "chers" pour beaucoup d'usagers, le ministre estime qu'il y avait "matière à amélioration" sur la régulation des concessions. Il a jugé "impératif pour les prochaines concessions de pouvoir réévaluer" ce coût de financement "pour que le concessionnaire ne bénéficie pas d'une sur-rentabilité".
Bruno Le Maire rejette l'hypothèse d'une renationalisation "au coût considérable", mais propose de réduire la durée des contrats à quinze ans pour des infrastructures "qui ne nécessitent pas d'investissement massif dans les années à venir" et d'instaurer une "clause de rendez-vous tous les cinq ans qui permet de réévaluer les taux de retour sur investissements cibles".
Bruno Le Maire qui était directeur de cabinet du Premier ministre Dominique de Villepin, de 2006 à 2007, lors de la privatisation des sociétés d'autoroutes, juge cette opération "réussie". Il a estimé que l'État en avait tiré "le meilleur prix", avec 14,8 milliards d'euros de recettes.
Défavorable à une renationalisation
Reconnaissant que les tarifs étaient "chers" pour beaucoup d'usagers, le ministre estime qu'il y avait "matière à amélioration" sur la régulation des concessions. Il a jugé "impératif pour les prochaines concessions de pouvoir réévaluer" ce coût de financement "pour que le concessionnaire ne bénéficie pas d'une sur-rentabilité".
Bruno Le Maire rejette l'hypothèse d'une renationalisation "au coût considérable", mais propose de réduire la durée des contrats à quinze ans pour des infrastructures "qui ne nécessitent pas d'investissement massif dans les années à venir" et d'instaurer une "clause de rendez-vous tous les cinq ans qui permet de réévaluer les taux de retour sur investissements cibles".