Le groupe Getlink, exploitant du tunnel sous la Manche, a indiqué le 19 octobre qu'il renonçait à nouveau à ses prévisions à cause de la crise du coronavirus.
L'été d'Eurotunnel aura été bien court entre la levée de la quatorzaine britannique le 10 juillet et sa reconduction le 8 août pour les voyageurs en provenance de Belgique puis le 15 août pour ceux venant de France et des Pays-Bas. Témoin, le chiffre d'affaires de cette division essentielle de Getlink a chuté de 27,3 % entre juillet et septembre, à 530,9 millions d'euros.
Par conséquent, le groupe a encore vu reculer son chiffre d'affaires de 17,4 % au troisième trimestre. Celui-ci a atteint 252,1 millions d'euros. Sur les neuf premiers mois de l'année, il est en baisse de 24,9 % à 621,6 millions. Le trafic des navettes ferroviaires entre la France et l'Angleterre a reculé de 30 %, mais la chute n'est que de 3 % pour les camions. En parallèle, le trafic des trains à grande vitesse Eurostar s'est effondré de 89 % et celui des trains de marchandises passant dans le tunnel de 23 %.
Des marges de manœuvre
Europorte, la compagnie de fret ferroviaire de Getlink, tire son épingle du jeu avec un chiffre d'affaires trimestriel en hausse de 2,6 % à 32,2 millions d'euros. "Au troisième trimestre, le groupe a réussi à la fois à servir ses clients dans les meilleures conditions sanitaires", et à faire face "à des demandes très élevées à certaines périodes, tout en réduisant la voilure très rapidement lors des annonces de restrictions de voyage", s'est félicité Yann Leriche, le nouveau directeur général entré en fonction le 1er juillet. "Nos marges de manœuvre sont préservées", a-t-il ajouté, estimant que "le groupe a les meilleures cartes en main pour tirer au mieux parti du Brexit qui arrive le 1er janvier 2021".
Dans l'immédiat, la direction est revenue sur son objectif d'excédent brut d'exploitation (Ebitda) donné fin juillet lors de la brève embellie de l'été. Elle tablait alors sur un Ebitda de 350 millions d'euros cette année, contre 560 millions en 2019.
Par conséquent, le groupe a encore vu reculer son chiffre d'affaires de 17,4 % au troisième trimestre. Celui-ci a atteint 252,1 millions d'euros. Sur les neuf premiers mois de l'année, il est en baisse de 24,9 % à 621,6 millions. Le trafic des navettes ferroviaires entre la France et l'Angleterre a reculé de 30 %, mais la chute n'est que de 3 % pour les camions. En parallèle, le trafic des trains à grande vitesse Eurostar s'est effondré de 89 % et celui des trains de marchandises passant dans le tunnel de 23 %.
Des marges de manœuvre
Europorte, la compagnie de fret ferroviaire de Getlink, tire son épingle du jeu avec un chiffre d'affaires trimestriel en hausse de 2,6 % à 32,2 millions d'euros. "Au troisième trimestre, le groupe a réussi à la fois à servir ses clients dans les meilleures conditions sanitaires", et à faire face "à des demandes très élevées à certaines périodes, tout en réduisant la voilure très rapidement lors des annonces de restrictions de voyage", s'est félicité Yann Leriche, le nouveau directeur général entré en fonction le 1er juillet. "Nos marges de manœuvre sont préservées", a-t-il ajouté, estimant que "le groupe a les meilleures cartes en main pour tirer au mieux parti du Brexit qui arrive le 1er janvier 2021".
Dans l'immédiat, la direction est revenue sur son objectif d'excédent brut d'exploitation (Ebitda) donné fin juillet lors de la brève embellie de l'été. Elle tablait alors sur un Ebitda de 350 millions d'euros cette année, contre 560 millions en 2019.
