La plateforme trimodale de Dourges, spécialisée dans les conteneurs fluviaux et surtout dans le combiné ferroviaire, limite la baisse de son activité en 2020.
Avec 103.000 unités de transport intermodales (conteneurs et caisses mobiles) passées sur ses installations ferroviaires et fluviales, la plateforme trimodale Delta 3 installée à Dourges (entre Lens et Douai), subit une baisse d’activité de seulement 2 % en 2020. "En mars, on ne pensait pas en être là fin 2020, souligne Emmanuel Favreuille, directeur général de Delta 3. La baisse du nombre de passages chantier a été compensée par l’augmentation des transbordements de train à train avec par exemple, du trafic provenant du Benelux et réexpédié vers la région parisienne ou le Sud de la France."
Beaucoup d'entreprises de distribution
Les transports ferroviaires, qui représentent la plus grande partie de l’activité du terminal, ont encore mieux résisté que le fluvial, puisque Dourges a reçu 3.200 trains en 2020, comme en 2019, alors que le nombre de barges a baissé de 543 à 512. L’activité a chuté lors du premier confinement mais a vite repris et les trains ont continué à circuler. "Cette reprise en deuxième partie d’année s’explique par le fait qu’une grande partie de l’activité du terminal alimente la zone Delta 3 où sont implantées beaucoup d’entreprises de distribution et peu d’entreprises industrielles", explique Emmanuel Favreuille. "Or c’est surtout l’industrie et l’automobile au premier chef, qui ont subi le plus fortement la crise."
Trois fois plus de trains
En fin d’année, c’est la perspective du Brexit qui a pris le relais pour tirer l’activité à la hausse, avec un effet de stockage dans les entrepôts britanniques, destiné à anticiper des difficultés d’importation. Certains flux à destination de la Grande-Bretagne ont été massifiés sur Delta 3 pour traverser la Manche en train. Transfesa, filiale espagnole de la Deutsche Bahn, effectue depuis juin 2020 des arrêts à Dourges sur une ligne entre l’Espagne et l’Angleterre. Une fin d’année active à Delta 3 avec, pour le seul mois de décembre, trois fois plus de train en 2020 qu’en 2019.
Beaucoup d'entreprises de distribution
Les transports ferroviaires, qui représentent la plus grande partie de l’activité du terminal, ont encore mieux résisté que le fluvial, puisque Dourges a reçu 3.200 trains en 2020, comme en 2019, alors que le nombre de barges a baissé de 543 à 512. L’activité a chuté lors du premier confinement mais a vite repris et les trains ont continué à circuler. "Cette reprise en deuxième partie d’année s’explique par le fait qu’une grande partie de l’activité du terminal alimente la zone Delta 3 où sont implantées beaucoup d’entreprises de distribution et peu d’entreprises industrielles", explique Emmanuel Favreuille. "Or c’est surtout l’industrie et l’automobile au premier chef, qui ont subi le plus fortement la crise."
Trois fois plus de trains
En fin d’année, c’est la perspective du Brexit qui a pris le relais pour tirer l’activité à la hausse, avec un effet de stockage dans les entrepôts britanniques, destiné à anticiper des difficultés d’importation. Certains flux à destination de la Grande-Bretagne ont été massifiés sur Delta 3 pour traverser la Manche en train. Transfesa, filiale espagnole de la Deutsche Bahn, effectue depuis juin 2020 des arrêts à Dourges sur une ligne entre l’Espagne et l’Angleterre. Une fin d’année active à Delta 3 avec, pour le seul mois de décembre, trois fois plus de train en 2020 qu’en 2019.