Avec une capacité d’ensachage de 1.700 tonnes et de chargement de 70 conteneurs par jour, le centre logistique export de Téréos à Escaudœuvres dans le Nord est le premier hub d’empotage de France. Ses pré et post-acheminements avec Dunkerque et Anvers s’appuient sur une logistique multimodale via le port de Valenciennes.
Depuis le 1er octobre 2017, les quotas sucriers ont été abolis en Europe. Cette nouvelle ère s’est traduite par une augmentation sensible de la production de sucre sur le continent ouvrant de nouvelles perspectives à l’export. Dans le cas de Téréos, deuxième producteur mondial de sucre, sa production a progressé de plus de 30 % l’an passé. Pour accompagner cette croissance et conquérir de nouveaux marchés à l’international, le groupe coopératif français s’est doté d’un centre logistique export sur son usine d’Escaudœuvres dans les Hauts-de-France. Inaugurée le 20 novembre en présence de Xavier Bertrand, président de région, cette installation est aujourd’hui le premier site national d’empotage avec une capacité de 70 conteneurs par jour et de 500.000 tonnes par an ! Fonctionnant H24, six jours sur sept, il vise à consolider et à mutualiser les productions régionales de sucre de Téréos destinées à l’export, d’Escaudœuvres comprise.
En conteneurs "20 pieds"
Représentant un investissement de 7 millions d’euros et la création de 22 emplois, ses 900 m2 se composent de deux lignes d’ensachage automatisées en sacs de 50 kg permettant de traiter jusqu’à 1.700 tonnes de sucre par jour. En montée en puissance depuis l’an passé, le hub travaillant en 3x8 a empoté 260.000 tonnes de sucre en 2017 à destination de l’Afrique et du Moyen-Orient pour l’essentiel.
En conteneurs "20 pieds"
Représentant un investissement de 7 millions d’euros et la création de 22 emplois, ses 900 m2 se composent de deux lignes d’ensachage automatisées en sacs de 50 kg permettant de traiter jusqu’à 1.700 tonnes de sucre par jour. En montée en puissance depuis l’an passé, le hub travaillant en 3x8 a empoté 260.000 tonnes de sucre en 2017 à destination de l’Afrique et du Moyen-Orient pour l’essentiel.
À raison de 480 sacs par envoi, ces chargements sont délégués à la société ISS au moyen de convoyeurs télescopiques et mobiles qui pénètrent à l’intérieur des conteneurs. Ceux-ci, compte tenu de la densité des sacs et des caractéristiques du sucre, sont des "20 pieds" de qualité alimentaire mis à disposition par plusieurs compagnies dont MSC, Maersk et CMA CGM. Le choix du conteneur par Téréos pour ses exportations est "stratégique et incarne l’avenir : en 2010, le transport de conteneurs représentait moins de 20 % du trafic mondial de sucre blanc contre 80 % pour le transport vraquier. Cette proportion s’est aujourd’hui inversée", explique son président du directoire, Alexis Duval.
Logistique multimodale
Les conteneurs chargés, Contargo prend le relais pour les acheminer par route jusqu’au port intérieur de Valenciennes puis les transbordent sur barges fluviales à destination d’Anvers et de Dunkerque. "En aval, nos conteneurs sont malheureusement trop souvent acheminés vers Anvers puisque l’offre de routes maritimes au départ de Dunkerque et à destination de nos marchés prioritaires n’est pas assez développée. Nous travaillons sur ce point avec le Grand Port maritime de Dunkerque". Selon un délai convenu avec les compagnies maritimes, les conteneurs utilisés assurent la boucle Escaudœuvres-ports maritimes-Escaudœuvres en onze jours. L’occasion pour Alexis Duval de souligner l’importance du canal Seine-Nord Europe. "En ajoutant nos volumes de sucres, de céréales et d’amidon de nos usines situées en Picardie, notre potentiel sera d’un million de tonnes par an sur le canal" sachant qu'Escaudœuvres est à une dizaine de kilomètres de Marquion appelé à devenir l’une de ses principales plateformes multimodales.
Logistique multimodale
Les conteneurs chargés, Contargo prend le relais pour les acheminer par route jusqu’au port intérieur de Valenciennes puis les transbordent sur barges fluviales à destination d’Anvers et de Dunkerque. "En aval, nos conteneurs sont malheureusement trop souvent acheminés vers Anvers puisque l’offre de routes maritimes au départ de Dunkerque et à destination de nos marchés prioritaires n’est pas assez développée. Nous travaillons sur ce point avec le Grand Port maritime de Dunkerque". Selon un délai convenu avec les compagnies maritimes, les conteneurs utilisés assurent la boucle Escaudœuvres-ports maritimes-Escaudœuvres en onze jours. L’occasion pour Alexis Duval de souligner l’importance du canal Seine-Nord Europe. "En ajoutant nos volumes de sucres, de céréales et d’amidon de nos usines situées en Picardie, notre potentiel sera d’un million de tonnes par an sur le canal" sachant qu'Escaudœuvres est à une dizaine de kilomètres de Marquion appelé à devenir l’une de ses principales plateformes multimodales.