À l’issue d’un débat organisé le 29 septembre sur la décarbonation des systèmes de transport en France, le think tank "Transport, développement intermodalité et environnement (TDIE)" a adressé au gouvernement plusieurs demandes sur la mise en œuvre du plan France relance.
Par la voix de ses coprésidents, Philippe Duron et Louis Nègre, l'association met en avant "la nécessité d’une réflexion collective sur une politique des transports multimodale au service des territoires".
TDIE se préoccupe aussi de la manière de faire aboutir la Stratégie nationale bas carbone qui prévoit une neutralité carbone des systèmes de transport d’ici 2050. Pour l'association, la crise sanitaire a montré qu'il est possible de "découpler croissance économique et croissance du transport". Le "développement du télétravail" et "la relocalisation de certaines activités encourageant les logistiques en circuits courts" peuvent aider à cette séparation.
Ce découplage dépend de la mise en œuvre "de nouvelles offres de transport sur la base d’expérimentations. La réduction drastique des émissions de polluants et de gaz à effet de serre appelle un effort sans précédent de recherche et d’innovation en matière technologique et un effort de conviction et de pédagogie en faveur de comportements plus sobres". Cette réflexion doit intégrer "le développement d’infrastructures de transport adaptées et entretenues", ajoute TDIE.
Saluant la création du Conseil ministériel pour le développement et l’innovation dans les transports en juillet dernier, les coprésidents du think tank demandent à l’État d’accélérer la mise en œuvre du plan France relance via deux actions : "clarifier sa programmation budgétaire, les enveloppes annoncées et ses circuits financiers pour assurer "sa territorialisation", réaliser les projets qu’il doit financer et définir le rôle des collectivités territoriales".
TDIE se préoccupe aussi de la manière de faire aboutir la Stratégie nationale bas carbone qui prévoit une neutralité carbone des systèmes de transport d’ici 2050. Pour l'association, la crise sanitaire a montré qu'il est possible de "découpler croissance économique et croissance du transport". Le "développement du télétravail" et "la relocalisation de certaines activités encourageant les logistiques en circuits courts" peuvent aider à cette séparation.
Ce découplage dépend de la mise en œuvre "de nouvelles offres de transport sur la base d’expérimentations. La réduction drastique des émissions de polluants et de gaz à effet de serre appelle un effort sans précédent de recherche et d’innovation en matière technologique et un effort de conviction et de pédagogie en faveur de comportements plus sobres". Cette réflexion doit intégrer "le développement d’infrastructures de transport adaptées et entretenues", ajoute TDIE.
Saluant la création du Conseil ministériel pour le développement et l’innovation dans les transports en juillet dernier, les coprésidents du think tank demandent à l’État d’accélérer la mise en œuvre du plan France relance via deux actions : "clarifier sa programmation budgétaire, les enveloppes annoncées et ses circuits financiers pour assurer "sa territorialisation", réaliser les projets qu’il doit financer et définir le rôle des collectivités territoriales".