Les opérateurs fluviaux et ferroviaires de la place strasbourgeoise souhaitent renforcer leur coopération et susciter des idées innovantes. En perspective, le développement du report modal.
Apparaître à l’extérieur comme "communauté portuaire", solidaire et coopérative : les piliers du port de Strasbourg ont pris cette initiative en réunissant autour de la même table, pour une présentation aux membres du Club de la presse, les directions de l’établissement portuaire, de VNF Strasbourg, de SNCF Réseau Grand Est ainsi que le Groupement des usagers du port en la personne de Guy Erat (Danser France).
Ces structures travaillent ensemble. En témoigne la convention sur l’intermodalité signée entre VNF et SNCF Réseau dès juin 2021 comme première déclinaison régionale de l’accord national entre les deux gestionnaires de réseau. Leur coordination a également aidé, l’an dernier, à basculer des trafics du fluvial vers le ferroviaire lorsque le Rhin s’est situé à ses niveaux d’étiage, pendant 50 jours au cumul.
Elles souhaitent à présent la mettre aussi au service de gains de parts modales par rapport à la route. Ainsi, VNF, SNCF Réseau et les Ports de Strasbourg lancent un "Laboratoire d’innovation pour le multimodal rhénan" à concrétiser dans le courant de l’année. L’initiative est de type "Hackathon". "Nous souhaitons réunir tous les acteurs locaux du transport (chargeurs, opérateurs, logisticiens…) pour un travail collectif qui puisse susciter des idées nouvelles, mêmes déstabilisantes", en faveur des modes alternatifs à la route, expose Yann Quiquandon, directeur territorial de VNF.
Une préfiguration par les palplanches
Le trio d’initiateurs de ce "Hackathon" y voit une préfiguration dans le trafic qui a été organisé en décembre dernier : une expédition par le rail (sur 900 km) et la barge (50 km) de palplanches depuis la République tchèque jusqu’au nouveau terminal de Lauterbourg. Elle s’est jouée des multiples obstacles à la circulation ferroviaire d’un pays à l’autre, de façon à respecter la clause de transport en mode doux introduite par VNF inscrite dans un marché pour le début de la rénovation pluriannuelle des écluses de Gambsheim qui mobilise 36 millions d’euros jusqu’à mai 2026.
Ces structures travaillent ensemble. En témoigne la convention sur l’intermodalité signée entre VNF et SNCF Réseau dès juin 2021 comme première déclinaison régionale de l’accord national entre les deux gestionnaires de réseau. Leur coordination a également aidé, l’an dernier, à basculer des trafics du fluvial vers le ferroviaire lorsque le Rhin s’est situé à ses niveaux d’étiage, pendant 50 jours au cumul.
Elles souhaitent à présent la mettre aussi au service de gains de parts modales par rapport à la route. Ainsi, VNF, SNCF Réseau et les Ports de Strasbourg lancent un "Laboratoire d’innovation pour le multimodal rhénan" à concrétiser dans le courant de l’année. L’initiative est de type "Hackathon". "Nous souhaitons réunir tous les acteurs locaux du transport (chargeurs, opérateurs, logisticiens…) pour un travail collectif qui puisse susciter des idées nouvelles, mêmes déstabilisantes", en faveur des modes alternatifs à la route, expose Yann Quiquandon, directeur territorial de VNF.
Une préfiguration par les palplanches
Le trio d’initiateurs de ce "Hackathon" y voit une préfiguration dans le trafic qui a été organisé en décembre dernier : une expédition par le rail (sur 900 km) et la barge (50 km) de palplanches depuis la République tchèque jusqu’au nouveau terminal de Lauterbourg. Elle s’est jouée des multiples obstacles à la circulation ferroviaire d’un pays à l’autre, de façon à respecter la clause de transport en mode doux introduite par VNF inscrite dans un marché pour le début de la rénovation pluriannuelle des écluses de Gambsheim qui mobilise 36 millions d’euros jusqu’à mai 2026.