SRCTT : la bonne santé des transitaires rouennais

Toujours à la tête de la branche normande de Centrimex et vice-président du SRCTT (Syndicat rouennais des commissionnaires de transport et transitaires) estime que le port de Rouen se porte plutôt bien. Même si les conteneurs posent toujours problème.
Demandez à Philippe Dehays l’état de santé du port de Rouen et la réponse tombe très vite, sourire aux lèvres : "Le port ne va pas trop mal. Pendant la pandémie, notre profession a répondu présent, en travaillant plus et en proposant des solutions adaptées à nos clients. Pour nos entreprises, au nombre d’une trentaine, les résultats sont globalement positifs". Mais dans le ciel bleu, les nuages restent menaçants.

Rouen pour délester Le Havre en conteneurs

"Ce qui nous inquiète et ce n’est pas nouveau c’est le niveau très faible des trafics conteneurisés. Il faut absolument retrouver des lignes régulières. Les terminaux havrais sont engorgés mais la conséquence c’est des trafics par barges pénalisés et un afflux de camions sur nos autoroutes alors qu’à Rouen nous disposons des entreprises, stockages, des hommes, du savoir-faire et des outils, notamment en matière de groupage-dégroupage.

Il faut absolument que l'on se bouge avec les autorités portuaires pour mettre en œuvre l’idée de tapis roulant sur l’axe Seine en jouant de la complémentarité. Le port du Havre doit s’appuyer sur celui de Rouen pour éviter les interminables files d’attente de camions au Havre", estime Philippe Dehays.

Pour lui, le risque à moyen terme, c’est de voir disparaître le savoir-faire historique des professionnels rouennais. À ses yeux, l’heure des tergiversations politiques est révolue : "Voici venu le temps de l’action. Rouen doit devenir la valeur refuge du Havre et de Haropa, qui a été créé dans ce but, doit nous aider à regagner des parts de marché". Un exemple "au printemps quelques porte-conteneurs, de Marfret notamment, opérant sur Antilles-Guyane ont été traités à Rouen en raison des problèmes havrais".

L'Afrique est l'avenir

Tout s’est très bien passé, à l'entendre. "Nous avons les capacités pour intervenir davantage encore sur l’axe Nord-Sud. Nous disposons à Moulineaux d’un terminal à conteneurs sous-utilisé. Il faut enfin développer le multimodal. Qu’est-ce que l’on attend même s'il faut peut-être prendre des mesures, s’adapter. On trouvera les solutions. Il le faut. Ensemble, nous réussirons".

Et d’annoncer dans la foulée que Centrimex va construire sur le terminal RVSL de Moulineaux un nouvel entrepôt de 20.000 m2. Et dans ce contexte comment se porte le continent africain, partenaire historique du port de Rouen ? "Pas si mal. Il y a bien eu quelques coups d’État, ici ou là, mais on est habitué. L’Afrique est un marché pas facile mais on s’adapte. Je crois plus que jamais que son développement est proche et que c’est l’avenir".

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