Le rapport sénatorial sur la transition écologique du transport de marchandises aborde les modes routier, ferroviaire et fluvial. Ses propositions pour décarboner le secteur sont réglementaires et fiscales. Elles encouragent aussi les chargeurs et commerçants numériques à davantage s’impliquer dans cette transition.
Quarante propositions sont développées dans le rapport des sénateurs Rémy Pointereau et Nicole Bonnefoy diffusé fin mai sur l’évolution du transport (terrestre) de marchandises face aux défis environnementaux. Avec l’augmentation des investissements sur les réseaux ferrés et fluviaux, celui-ci préconise "de revaloriser l’aide à la pince jusqu’à 80 M EUR par an" et "d’améliorer la performance de SNCF Réseau dans l’attribution des sillons". Pour la voie d’eau, la suppression du plafond de 100.000 euros d’exonération des plus-values est évoquée lors des cessions de bateaux.
Écotaxe sous conditions
Pour éviter les reports de trafics routiers sur les réseaux secondaires gratuits, le rapport suggère plusieurs mesures. À partir d’une "cartographie des principaux itinéraires de fuite", le rapport demande la tenue d’une "consultation entre transporteurs, élus et riverains pour trouver des leviers pour les réduire et la mise en œuvre de zones à accès limité pour les poids lourds" à l’instar des ZFE dans les villes.
Écotaxe sous conditions
Pour éviter les reports de trafics routiers sur les réseaux secondaires gratuits, le rapport suggère plusieurs mesures. À partir d’une "cartographie des principaux itinéraires de fuite", le rapport demande la tenue d’une "consultation entre transporteurs, élus et riverains pour trouver des leviers pour les réduire et la mise en œuvre de zones à accès limité pour les poids lourds" à l’instar des ZFE dans les villes.