La Russie, dont l'armée a à nouveau bombardé Kharkiv, la deuxième plus grande ville ukrainienne, y faisant trois morts, va signer avec l'Ukraine un accord sur les exportations de céréales très attendu par la communauté internationale face aux risques de famines dans le monde.
Le document, aux termes duquel une sortie par la mer Noire du blé ukrainien, bloqué par la guerre, et un allégement des entraves au transport de grains et d'engrais russes deviendront possibles, sera paraphé à Istanbul, a annoncé la Turquie le 21 juillet. Recep Tayyip Erdogan, le président turc, et Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, ainsi que des représentants des deux belligérants, participeront à la cérémonie de signature qui aura lieu le 22 juillet au palais de Dolmabahçe.
L'Ukraine signera un accord avec la Turquie et l'ONU, la Russie fera de même de son côté.
Les États-Unis ont salué cet accord, même si "nous n'aurions jamais dû être dans cette situation pour commencer", a déclaré Ned Price, porte-parole du Département d'État, dénonçant le fait que Moscou "utilise les denrées alimentaires comme une arme".
Dans le même temps, un nouveau bombardement russe le 21 juillet a fait 3 morts et 23 blessés, dont quatre graves, à Kharkiv, a annoncé Oleg Synegoubov, le gouverneur régional. Déjà la veille, trois personnes y avaient été tuées.
Alimentation, bombardements… et énergie
Dernier épisode en date dans le bras de fer russo-occidental sur l'énergie, la Russie a remis en marche le 21 juillet le gazoduc Nord Stream, qui relie directement les champs gaziers sibériens au nord de l'Allemagne, après un arrêt de dix jours pour des travaux d'entretien, selon Moscou. Il ne fonctionne néanmoins qu'à 40 % de sa capacité, comme avant la maintenance, a déploré Gascade, l'opérateur allemand du réseau. L'Autriche et l'Italie ont aussi fait état d'une reprise des livraisons.
"Rien ne s'opposait techniquement à ce que Nord Stream revienne à une exploitation de plein régime après son entretien", s'est emporté Robert Habeck, le ministre allemand de l'Économie et du Climat, pour qui "la Russie se révèle de plus en plus être un facteur d'incertitude dans le système énergétique". Dans le contexte de la guerre en Ukraine, Vladimir Poutine utilise le gaz comme "une arme", avait martelé la veille Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne. Des soupçons de "chantage" balayés d'un revers de la main par Dmitri Peskov, le porte-parole de la présidence russe, pour qui "ce sont ces restrictions (imposées par les Occidentaux, NDLR) qui empêchent d'effectuer les réparations d'équipements".
L'Ukraine, dont l'économie s'est effondrée depuis le début de l'invasion russe, a quant à elle annoncé le même jour la dévaluation de 25 % de sa monnaie nationale, la hryvnia, face au dollar. "Une telle mesure renforcera la compétitivité des producteurs ukrainiens" et "soutiendra la stabilité de l'économie dans les conditions de guerre", a expliqué la banque centrale.
L'Ukraine signera un accord avec la Turquie et l'ONU, la Russie fera de même de son côté.
Les États-Unis ont salué cet accord, même si "nous n'aurions jamais dû être dans cette situation pour commencer", a déclaré Ned Price, porte-parole du Département d'État, dénonçant le fait que Moscou "utilise les denrées alimentaires comme une arme".
Dans le même temps, un nouveau bombardement russe le 21 juillet a fait 3 morts et 23 blessés, dont quatre graves, à Kharkiv, a annoncé Oleg Synegoubov, le gouverneur régional. Déjà la veille, trois personnes y avaient été tuées.
Alimentation, bombardements… et énergie
Dernier épisode en date dans le bras de fer russo-occidental sur l'énergie, la Russie a remis en marche le 21 juillet le gazoduc Nord Stream, qui relie directement les champs gaziers sibériens au nord de l'Allemagne, après un arrêt de dix jours pour des travaux d'entretien, selon Moscou. Il ne fonctionne néanmoins qu'à 40 % de sa capacité, comme avant la maintenance, a déploré Gascade, l'opérateur allemand du réseau. L'Autriche et l'Italie ont aussi fait état d'une reprise des livraisons.
"Rien ne s'opposait techniquement à ce que Nord Stream revienne à une exploitation de plein régime après son entretien", s'est emporté Robert Habeck, le ministre allemand de l'Économie et du Climat, pour qui "la Russie se révèle de plus en plus être un facteur d'incertitude dans le système énergétique". Dans le contexte de la guerre en Ukraine, Vladimir Poutine utilise le gaz comme "une arme", avait martelé la veille Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne. Des soupçons de "chantage" balayés d'un revers de la main par Dmitri Peskov, le porte-parole de la présidence russe, pour qui "ce sont ces restrictions (imposées par les Occidentaux, NDLR) qui empêchent d'effectuer les réparations d'équipements".
L'Ukraine, dont l'économie s'est effondrée depuis le début de l'invasion russe, a quant à elle annoncé le même jour la dévaluation de 25 % de sa monnaie nationale, la hryvnia, face au dollar. "Une telle mesure renforcera la compétitivité des producteurs ukrainiens" et "soutiendra la stabilité de l'économie dans les conditions de guerre", a expliqué la banque centrale.