Même si 95 % des conteneurs de son hinterland vers l’Afrique de l’Ouest sont désormais chargés "physiquement" au Havre, Rouen continue de revendiquer son leadership vers la COA en matière de breakbulk. Et multiplie les démarches commerciales et de prospection pour développer ses positions.
"Si l’on ne prend en compte que les trafics conteneurisés vers l’Afrique en provenance de notre hinterland, très majoritairement embarqués au Havre et alimentés par des barges fluviales au départ de Rouen, la progression s’est située à 4 % entre mi-2018 et mi-2019. Si l’on ajoute les transbordements effectués au Havre en provenance d’Asie, Amérique, Europe voire France, Nantes notamment, la hausse est de 8,5 %", note Patrick Bret, responsable commercial de l’axe Nord-Sud au sein d’Haropa-Ports de Paris-Seine-Normandie.
Et pourtant empêtrées dans une instabilité politique récurrente (Cameroun par exemple) et une crise de l’oil & gas qui perdure, même si certains nouveaux gisements ont été découverts (Sénégal, Côte d’Ivoire, Mauritanie), l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale restent globalement des territoires porteurs d’espoirs.
Progression constante des exportations de cacao
Dans ce contexte malgré tout difficile, les principaux clients du port de Rouen restent la Côte d’Ivoire qui bénéficie de la progression constante de ses exportations de cacao, le Sénégal, en raison du développement de ses infrastructures, et le Cameroun. "On peut relever également une certaine reprise au Gabon et une forte progression du Togo, grâce notamment au port de Lomé qui traitait 800.000 EVP par an en 2015 et a quasiment doublé ses scores aujourd’hui", commente Julien Velasque, responsable commercial pour l’Afrique au Grand Port maritime de Rouen (GPMR).
Concernant les armements présents à Rouen et desservant la COA, les allemands de BOCS progressent dans le domaine des marchandises diverses et se taillent la part du lion (14 escales sur 20 au second semestre), loin devant NileDutch et UAL. Du côté des transitaires, leur intérêt accru pour la COA se confirme depuis deux ans. On peut citer par exemple l’installation récente de Heppner au Sénégal.
Et pourtant empêtrées dans une instabilité politique récurrente (Cameroun par exemple) et une crise de l’oil & gas qui perdure, même si certains nouveaux gisements ont été découverts (Sénégal, Côte d’Ivoire, Mauritanie), l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale restent globalement des territoires porteurs d’espoirs.
Progression constante des exportations de cacao
Dans ce contexte malgré tout difficile, les principaux clients du port de Rouen restent la Côte d’Ivoire qui bénéficie de la progression constante de ses exportations de cacao, le Sénégal, en raison du développement de ses infrastructures, et le Cameroun. "On peut relever également une certaine reprise au Gabon et une forte progression du Togo, grâce notamment au port de Lomé qui traitait 800.000 EVP par an en 2015 et a quasiment doublé ses scores aujourd’hui", commente Julien Velasque, responsable commercial pour l’Afrique au Grand Port maritime de Rouen (GPMR).
Concernant les armements présents à Rouen et desservant la COA, les allemands de BOCS progressent dans le domaine des marchandises diverses et se taillent la part du lion (14 escales sur 20 au second semestre), loin devant NileDutch et UAL. Du côté des transitaires, leur intérêt accru pour la COA se confirme depuis deux ans. On peut citer par exemple l’installation récente de Heppner au Sénégal.
