Le ministre délégué chargé des transports a demandé à la directrice territoriale de VNF de travailler sur des propositions pour encourager le report modal sur l’axe Rhône-Saône.
Comment développer le fret fluvial sur l’axe Méditerranée-Rhône-Saône ? C’est la question à laquelle va devoir répondre Cécile Avezard, directrice territoriale Rhône-Saône de Voies navigables de France (VNF). Le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, lui a commandé un rapport sur le sujet.
"Il s’agira d’accroître l’offre de solutions de transport massifiées performantes et développer ainsi le report modal sur cet axe", précise VNF. Selon l’établissement public, le trafic fluvial sur ce secteur pourrait accueillir quatre fois le trafic actuel sans modification d’infrastructures existantes. Or, malgré une saturation du réseau routier, ce dernier a tendance à décliner, notamment sur le transport de conteneurs. "Pourtant, le fluvial dispose d’atouts écologiques, insiste VNF. Un convoi poussé avec deux barges, ce sont 220 camions en moins sur les routes."
Un point stratégique : le Grand Port maritime de Marseille
Plusieurs axes de travail sont identifiés. En premier lieu : une optimisation de la desserte fluviale du Grand port maritime de Marseille (GPMM) sera étudiée. "Le trafic de marchandises sur l’axe dépend en grande partie des importations et exportations depuis ce port", rappelle VNF. Les ports d’Arles, du Pontet, de Salaise, de Lyon, de Villefranche, de Mâcon, de Chalon et de Pagny seront également associés à l’étude. Au cœur des réflexions, il y a aussi le développement de l’hydrogène décarboné pour la flotte fluviale, le développement de nouveaux trafics pour les clients actuels et potentiels de l’axe. Un travail auprès des transporteurs est également annoncé.
Ce travail associera les opérateurs de réseaux (compagnie nationale du Rhône, VNF) et l’association Medlink ports dont Cécile Avezard est présidente depuis octobre 2020. "L’association sera à la manœuvre pour favoriser tout ce qui est trafic massifié", commente-t-elle. L'arrivée récente de SNCF Réseau dans l'association va d'ailleurs dans ce sens. Un accord national a aussi été passé entre l’entreprise ferroviaire et VNF. Celui-ci devrait se "décliner" prochainement sur cette zone. "Nous sommes en train de travailler avec la SNCF pour que les deux réseaux massifiés soient unis dans ces projets de développement", commente encore Cécile Avezard.
Sa mission sera réalisée en coordination avec les services de l’État. La DGITM, sur le plan national, et le préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes, coordinateur du bassin Rhône-Saône-Méditerranée, seront mobilisés avec le soutien des Dreal. Les propositions du groupe de travail seront remises au ministre avant l’été sous forme d’un rapport public.
"Il s’agira d’accroître l’offre de solutions de transport massifiées performantes et développer ainsi le report modal sur cet axe", précise VNF. Selon l’établissement public, le trafic fluvial sur ce secteur pourrait accueillir quatre fois le trafic actuel sans modification d’infrastructures existantes. Or, malgré une saturation du réseau routier, ce dernier a tendance à décliner, notamment sur le transport de conteneurs. "Pourtant, le fluvial dispose d’atouts écologiques, insiste VNF. Un convoi poussé avec deux barges, ce sont 220 camions en moins sur les routes."
Un point stratégique : le Grand Port maritime de Marseille
Plusieurs axes de travail sont identifiés. En premier lieu : une optimisation de la desserte fluviale du Grand port maritime de Marseille (GPMM) sera étudiée. "Le trafic de marchandises sur l’axe dépend en grande partie des importations et exportations depuis ce port", rappelle VNF. Les ports d’Arles, du Pontet, de Salaise, de Lyon, de Villefranche, de Mâcon, de Chalon et de Pagny seront également associés à l’étude. Au cœur des réflexions, il y a aussi le développement de l’hydrogène décarboné pour la flotte fluviale, le développement de nouveaux trafics pour les clients actuels et potentiels de l’axe. Un travail auprès des transporteurs est également annoncé.
Ce travail associera les opérateurs de réseaux (compagnie nationale du Rhône, VNF) et l’association Medlink ports dont Cécile Avezard est présidente depuis octobre 2020. "L’association sera à la manœuvre pour favoriser tout ce qui est trafic massifié", commente-t-elle. L'arrivée récente de SNCF Réseau dans l'association va d'ailleurs dans ce sens. Un accord national a aussi été passé entre l’entreprise ferroviaire et VNF. Celui-ci devrait se "décliner" prochainement sur cette zone. "Nous sommes en train de travailler avec la SNCF pour que les deux réseaux massifiés soient unis dans ces projets de développement", commente encore Cécile Avezard.
Sa mission sera réalisée en coordination avec les services de l’État. La DGITM, sur le plan national, et le préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes, coordinateur du bassin Rhône-Saône-Méditerranée, seront mobilisés avec le soutien des Dreal. Les propositions du groupe de travail seront remises au ministre avant l’été sous forme d’un rapport public.