L’association de promotion de la liaison fluviale Saône-Rhin appelle à relancer les études pour une solution par le rail qui soit une alternative à la voie d’eau dans un premier temps, puis son complément.
Avancer sur deux pieds, c’est toujours mieux que sur un seul. Le Consortium international des voies navigables et multimodales pourrait faire sien ce postulat, en conclusion de sa récente assemblée générale. À cette occasion, l’association basée en Alsace de promotion de la liaison fluviale Saône-Rhin a appelé à réenclencher les démarches pour combler le vide de grand gabarit pour le fret entre les deux bassins… grâce au rail.
Cette hypothèse, résumée par l’expression Rhin-Rhône ferroviaire, avait émergé dans les années 2010 et débouché sur une étude de potentiel de trafic et de tracé en 2018. "Le Consortium préconise le lancement, dans les meilleurs délais, d’une étude d’opportunité, socio-économique et technique" qui actualiserait les données de la précédente.
Celle-ci avait conclu à un "potentiel massifiable" de 7 à 13 millions de tonnes annuelles à partir de 2030 sur l’axe entre le Rhin supérieur et la Méditerranée, dans la continuité des évaluations de l’étude socio-économique de 2010 lorsque la concrétisation de Saône-Rhin fluvial ne semblait pas hypothétique.
Depuis, la perspective s’est éloignée pour s’inscrire dans un très long terme. Or, le Consortium souhaite "qu’à plus court terme, les transports massifiés de ce corridor soient réalisés par voie ferroviaire". D’où l’enjeu d’une étude, au coût estimé à environ 1 million d’euros, qui puisse "remettre à jour les informations sur le potentiel de trafic, les parcours possibles, les aménagements nécessaires et les impacts environnementaux", souligne Jean-Michel Zorn, président de l’association.
Solution indispensable
Nulle "trahison" de cause dans cette posture, tient-il à préciser. "D’une part, elle est en phase avec notre changement de nom d’il y a quelques années qui y a intégré le mot multimodal. D’autre part, nous restons les fervents défenseurs d’une solution fluviale, qui est indispensable. L’un (le rail) n’exclut pas l’autre (la voie d’eau)."
Le consortium est d’ailleurs cosignataire de la motion de début 2022 par laquelle les acteurs français du transport fluvial ont réitéré la pertinence du Saône-Rhin fluvial et il a demandé dans sa dernière AG l’inscription du projet au programme européen RTE-T en cours de révision.
Dans son esprit, le rail pourrait apporter une première alternative à la route et créer une dynamique qui pourrait le faire cohabiter ensuite avec la voie d’eau. Tout en offrant un itinéraire de délestage au fret ferroviaire entre mer du Nord et Méditerranée, lorsque celui-ci est enrayé comme en 2017 par l’accident de chantier sur la ligne entre Karlsruhe (Allemagne) et Bâle (Suisse).
Cette hypothèse, résumée par l’expression Rhin-Rhône ferroviaire, avait émergé dans les années 2010 et débouché sur une étude de potentiel de trafic et de tracé en 2018. "Le Consortium préconise le lancement, dans les meilleurs délais, d’une étude d’opportunité, socio-économique et technique" qui actualiserait les données de la précédente.
Celle-ci avait conclu à un "potentiel massifiable" de 7 à 13 millions de tonnes annuelles à partir de 2030 sur l’axe entre le Rhin supérieur et la Méditerranée, dans la continuité des évaluations de l’étude socio-économique de 2010 lorsque la concrétisation de Saône-Rhin fluvial ne semblait pas hypothétique.
Depuis, la perspective s’est éloignée pour s’inscrire dans un très long terme. Or, le Consortium souhaite "qu’à plus court terme, les transports massifiés de ce corridor soient réalisés par voie ferroviaire". D’où l’enjeu d’une étude, au coût estimé à environ 1 million d’euros, qui puisse "remettre à jour les informations sur le potentiel de trafic, les parcours possibles, les aménagements nécessaires et les impacts environnementaux", souligne Jean-Michel Zorn, président de l’association.
Solution indispensable
Nulle "trahison" de cause dans cette posture, tient-il à préciser. "D’une part, elle est en phase avec notre changement de nom d’il y a quelques années qui y a intégré le mot multimodal. D’autre part, nous restons les fervents défenseurs d’une solution fluviale, qui est indispensable. L’un (le rail) n’exclut pas l’autre (la voie d’eau)."
Le consortium est d’ailleurs cosignataire de la motion de début 2022 par laquelle les acteurs français du transport fluvial ont réitéré la pertinence du Saône-Rhin fluvial et il a demandé dans sa dernière AG l’inscription du projet au programme européen RTE-T en cours de révision.
Dans son esprit, le rail pourrait apporter une première alternative à la route et créer une dynamique qui pourrait le faire cohabiter ensuite avec la voie d’eau. Tout en offrant un itinéraire de délestage au fret ferroviaire entre mer du Nord et Méditerranée, lorsque celui-ci est enrayé comme en 2017 par l’accident de chantier sur la ligne entre Karlsruhe (Allemagne) et Bâle (Suisse).