Alstom a publié ses premiers résultats depuis le rachat de Bombardier Transport, affichant un bénéfice net en baisse sur son exercice 2020-21 qui comprend deux mois de sa nouvelle acquisition, bien moins rentable.
Le chiffre d'affaires annuel du groupe Alstom élargi, désormais numéro deux mondial, a progressé de 7 % à 8,785 milliards d'euros tandis que l'acquisition de Bombardier lui a permis de faire croître son carnet de commandes de 82 % par rapport à la fin de l'exercice précédent. Soit 74,537 milliards au 31 mars : 42,5 milliards côté Alstom, 32 milliards côté Bombardier. Sur le périmètre "historique" du constructeur ferroviaire français, le bénéfice net ressort à 307 millions d'euros (- 34 %) avec un chiffre d'affaires à 7,660 milliards (- 7 %). Bombardier lui a donc apporté 1,125 milliard de chiffres d'affaires et coûté 60 millions de résultat net.
Alstom a comptabilisé une charge exceptionnelle de 68 millions d'euros liée aux surcoûts entraînés par la Covid-19, et une autre de 117 millions de "frais de transaction et d'intégration" liés à l'acquisition de Bombardier Transport dont l'acquisition est jugée "complètement engagée et conforme avec le calendrier". "La dynamique commerciale est restée forte cette année, attestant des fondamentaux solides du secteur", s'est félicité le PDG Henri Poupart-Lafarge.
"Rétablir la marge de Bombardier"
"Le chiffre d'affaires a bien résisté malgré l'impact de la première vague (de la pandémie de Covid-19) sur nos opérations et le groupe a délivré une performance opérationnelle solide avec des résultats positifs en termes de profitabilité", a-t-il ajouté. Alstom a en particulier placé des trains de banlieue aux États-Unis, en Espagne et en Allemagne, ainsi que le matériel de la troisième ligne du métro de Toulouse.
La marge opérationnelle du groupe, indicateur mis en avant par la direction, s'est établie à 7,3 %, en baisse de 0,4 point sur un an : elle a progressé à 8 % sur l'ancien périmètre d'Alstom mais n'est que de 2,7 % du côté de Bombardier Transport. La direction veut "rétablir la marge de Bombardier Transport en ligne avec les standards à moyen terme". Engagée dans la "sécurisation" des contrats hérités de Bombardier dont certains sont jugés compliqués à honorer ou déficitaires, elle a enregistré une provision de 632 millions d'euros pour les risques associés à ces contrats.
Alstom a comptabilisé une charge exceptionnelle de 68 millions d'euros liée aux surcoûts entraînés par la Covid-19, et une autre de 117 millions de "frais de transaction et d'intégration" liés à l'acquisition de Bombardier Transport dont l'acquisition est jugée "complètement engagée et conforme avec le calendrier". "La dynamique commerciale est restée forte cette année, attestant des fondamentaux solides du secteur", s'est félicité le PDG Henri Poupart-Lafarge.
"Rétablir la marge de Bombardier"
"Le chiffre d'affaires a bien résisté malgré l'impact de la première vague (de la pandémie de Covid-19) sur nos opérations et le groupe a délivré une performance opérationnelle solide avec des résultats positifs en termes de profitabilité", a-t-il ajouté. Alstom a en particulier placé des trains de banlieue aux États-Unis, en Espagne et en Allemagne, ainsi que le matériel de la troisième ligne du métro de Toulouse.
La marge opérationnelle du groupe, indicateur mis en avant par la direction, s'est établie à 7,3 %, en baisse de 0,4 point sur un an : elle a progressé à 8 % sur l'ancien périmètre d'Alstom mais n'est que de 2,7 % du côté de Bombardier Transport. La direction veut "rétablir la marge de Bombardier Transport en ligne avec les standards à moyen terme". Engagée dans la "sécurisation" des contrats hérités de Bombardier dont certains sont jugés compliqués à honorer ou déficitaires, elle a enregistré une provision de 632 millions d'euros pour les risques associés à ces contrats.