Plan de sobriété énergétique : l'État dévoile un jeu décarboné pour les acteurs de la filière

Article réservé aux abonnés

Pour le transport du fret, la logistique ainsi que pour les ports et aéroports, le plan national de sobriété énergétique de l'État s'inspire des propositions émanant de la filière. Un ensemble de mesures ayant fait l'objet de recommandations plus détaillées par l'association France Logistique.
Les diverses mesures du plan national de sobriété énergétique présentées récemment par le gouvernement affichent pour objectif la "réduction de 10 % la consommation énergétique de la France sur deux ans et de 40 % d’ici 2050", selon la Première ministre, Élisabeth Borne, et la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.
Dans son volet consacré aux modes de transports du fret, à la logistique, aux ports et aux aéroports, ce plan comporte trois recommandations ciblant en effet les infrastructures portuaires ainsi que la voie d’eau.
Pour Clément Beaune, ministre délégué aux Transports, ces normes concernent, tout d’abord, "la réduction des consommations énergétiques des écluses et des dragues, par une diminution des vitesses et l’évolution des motorisations".
Le verdissement des flottes est encouragé "avec la poursuite du déploiement des bornes électriques à quai", a affirmé le ministre. Il est en outre demandé aux ports et aux armements de réduire la consommation d’énergie des conteneurs reefer et des installations frigorifiques portuaires. Pour y parvenir, l’État recommande l’utilisation de nouvelles technologies et modalités de gestion des températures.

"Accélérer le renouvellement des flottes d'avions"

Dans l’aérien, le gouvernement demande aux compagnies "d’accélérer le renouvellement des flottes" en faveur d’avions moins énergivores et de recourir davantage à des carburants bas-carbone. Les mesures préconisées dans ce secteur s’étendent aux aéroports via la mise en place de procédures au sol, d’approche et de décollage limitant la consommation de kérosène.
S’ajoute "l’optimisation du chauffage et de la climatisation dans les aérogares".
Dans le ferroviaire, l’État souhaite "la généralisation des formations à l’éco-conduite des trains et une réduction des consommations énergétiques lors de leur stationnement".
Pour le routier, le plan de sobriété énergétique renvoie aux travaux en cours menés dans la filière. D’ici à la fin de l’année, ils doivent déboucher sur une feuille de route consacrée à la décarbonation du secteur. À l’attention des chargeurs enfin, l’État rappelle qu’un décret du 3 août 2022 "oblige les calculateurs d’itinéraires à inciter à utiliser les modes de transport émettant le moins de gaz à effet de serre et consommant le moins d’énergie".

Un autre volet du plan de sobriété énergétique concerne les bâtiments logistiques. Dans ce domaine, l’État demande que les propriétaires et les exploitants de ces sites déploient des éclairages basse consommation, des minuteurs et des détecteurs de présence.
En complément des mesures gouvernementales, France Logistique encourage les entreprises du secteur des transports et de la logistique à désigner "un ambassadeur dédié à la sobriété énergétique". La série de recommandations présentées par l'association s'avèrent plus détaillées. S'adressant à toutes les entreprises de la filière, elles comportent des approches plus ciblées en matière d’immobilier logistique et portent sur tous les modes de transport de marchandises.

Transport multimodal

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15