L'État va devoir beaucoup augmenter le budget consacré aux transports terrestres, et donc trouver de nouveaux financements, s'il veut à la fois rénover l'existant, améliorer les déplacements quotidiens et réaliser de grands projets, selon le Conseil d'orientation des infrastructures.
Après avoir reçu son rapport le 1er février, la ministre des Transports Élisabeth Borne a souligné la nécessité de "sortir de cette véritable dérive qui a consisté à multiplier les promesses non financées, ce dont notre pays a souffert".
Le Conseil d'orientation des infrastructures (COI) propose "trois scénarios contrastés" pour tenter de répondre à ces besoins, sans oublier le développement du fret, et un coup de pouce jugé nécessaire aux "mobilités innovantes" et au vélo.
Le premier recense ce qui est envisageable si l'État met 48 milliards d'euros sur vingt ans, ce qui correspond au maintien du budget actuel. Il condamne la plupart des grands projets et permet à peine de rénover l'existant. Le deuxième scénario fixe un budget d'environ 60 milliards sur la même période. "Bâti pour permettre de satisfaire les priorités du président de la République", il répond au cahier des charges. Le troisième est plus volontariste, avec une note à 80 milliards.
Pour trouver des fonds supplémentaires, le COI propose surtout d'"aller vers un meilleur recouvrement des coûts auprès des utilisateurs".
Projets ferroviaires débités en tronçons
Cela devrait essentiellement passer, selon lui, par l'affectation aux transports d'une part plus importante des recettes de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (Ticpe) et/ou "une application accrue du principe pollueur payeur" – avec notamment une vignette pour les poids lourds et les véhicules utilitaires légers – et, pour les transports publics, une augmentation des prix des billets.
Quel que soit le scénario retenu, il n'est plus question de construire d'un tenant de longues lignes à grande vitesse. Le Conseil propose d'en saucissonner la réalisation, en étalant les travaux dans le temps. Il coupe ainsi en morceaux les projets de lignes nouvelles de Paris vers la Normandie, de Bordeaux à Toulouse ou de Marseille à Nice, dont certains tronçons ne verront pas le jour avant longtemps.
Après avoir reçu son rapport le 1er février, la ministre des Transports Élisabeth Borne a souligné la nécessité de "sortir de cette véritable dérive qui a consisté à multiplier les promesses non financées, ce dont notre pays a souffert".
Le Conseil d'orientation des infrastructures (COI) propose "trois scénarios contrastés" pour tenter de répondre à ces besoins, sans oublier le développement du fret, et un coup de pouce jugé nécessaire aux "mobilités innovantes" et au vélo.
Le premier recense ce qui est envisageable si l'État met 48 milliards d'euros sur vingt ans, ce qui correspond au maintien du budget actuel. Il condamne la plupart des grands projets et permet à peine de rénover l'existant. Le deuxième scénario fixe un budget d'environ 60 milliards sur la même période. "Bâti pour permettre de satisfaire les priorités du président de la République", il répond au cahier des charges. Le troisième est plus volontariste, avec une note à 80 milliards.
Pour trouver des fonds supplémentaires, le COI propose surtout d'"aller vers un meilleur recouvrement des coûts auprès des utilisateurs".
Projets ferroviaires débités en tronçons
Cela devrait essentiellement passer, selon lui, par l'affectation aux transports d'une part plus importante des recettes de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (Ticpe) et/ou "une application accrue du principe pollueur payeur" – avec notamment une vignette pour les poids lourds et les véhicules utilitaires légers – et, pour les transports publics, une augmentation des prix des billets.
Quel que soit le scénario retenu, il n'est plus question de construire d'un tenant de longues lignes à grande vitesse. Le Conseil propose d'en saucissonner la réalisation, en étalant les travaux dans le temps. Il coupe ainsi en morceaux les projets de lignes nouvelles de Paris vers la Normandie, de Bordeaux à Toulouse ou de Marseille à Nice, dont certains tronçons ne verront pas le jour avant longtemps.