Le secteur des transports et de la logistique est historiquement créateur net d’emplois. Selon l’Observatoire prospectif des métiers et des qualifications de la branche, la crise sanitaire a cassé cette dynamique.
En 2019, l’emploi salarié dans la branche des transports et de la logistique a crû de 2,6 % après un développement de 3,5 % en 2018. "La crise sanitaire a bouleversé cette dynamique", déplore Michel Chalot, le président de l’Observatoire prospectif des métiers et des qualifications de la branche (OPTL). L'organisme estime que le nombre de salariés s’y est contracté de 0,5 % en 2020, soit une diminution de 3.500.
Cette estimation est corroborée par les statistiques de l’Urssaf qui évalue cette baisse à 0,6 % avec une résistance plus forte dans les activités marchandises et logistiques que dans le transport de personnes. Cette résistance dans les métiers du fret serait plus marquée au sein des entreprises présentes sur les marchés du commerce par internet (préparations de commandes, livraison de colis et aux particuliers, etc.) et de l’alimentaire.
L’effet du commerce par internet
Selon les derniers relevés de l’OPTL, la branche recensait 744.360 salariés en 2019 dont 70 % environ dans les transports routiers de marchandises et la logistique. C'est dans ces secteurs que la dynamique de recrutement avait d’ailleurs été la plus forte en 2019, notamment en Île-de-France, en Bretagne et en Occitanie. La croissance observée dans le transport routier de marchandises est boostée par la progression du "e-commerce" et le nombre d’entreprises avec un seul salarié, sous statut d’auto-entrepreneur. "Le nombre d’indépendants a été multiplié par 1,5 % en 2019 et le nombre d’établissements sans salarié a été multiplié par 8,4 en trois ans. Ce phénomène explique la majeure partie des 52.000 créations d’établissements dans la branche en 2019".
Des effectifs à rajeunir
La filière a créé 19.000 emplois en 2019, dont 8.000 nets (en retirant les renouvellements après démissions), fins d’activité ou ruptures conventionnelles. Les deux-tiers des embauches sont en contrats à durée indéterminée. Si 30 % des recrutés ont moins de 30 ans, l’âge moyen des salariés reste élevé à 44 ans. "Le vieillissement y est plus exacerbé que dans le reste de l’économie puisque 37 % des salariés de la branche ont plus de cinquante ans contre 27 % dans les autres secteurs de l’économie".
Cette estimation est corroborée par les statistiques de l’Urssaf qui évalue cette baisse à 0,6 % avec une résistance plus forte dans les activités marchandises et logistiques que dans le transport de personnes. Cette résistance dans les métiers du fret serait plus marquée au sein des entreprises présentes sur les marchés du commerce par internet (préparations de commandes, livraison de colis et aux particuliers, etc.) et de l’alimentaire.
L’effet du commerce par internet
Selon les derniers relevés de l’OPTL, la branche recensait 744.360 salariés en 2019 dont 70 % environ dans les transports routiers de marchandises et la logistique. C'est dans ces secteurs que la dynamique de recrutement avait d’ailleurs été la plus forte en 2019, notamment en Île-de-France, en Bretagne et en Occitanie. La croissance observée dans le transport routier de marchandises est boostée par la progression du "e-commerce" et le nombre d’entreprises avec un seul salarié, sous statut d’auto-entrepreneur. "Le nombre d’indépendants a été multiplié par 1,5 % en 2019 et le nombre d’établissements sans salarié a été multiplié par 8,4 en trois ans. Ce phénomène explique la majeure partie des 52.000 créations d’établissements dans la branche en 2019".
Des effectifs à rajeunir
La filière a créé 19.000 emplois en 2019, dont 8.000 nets (en retirant les renouvellements après démissions), fins d’activité ou ruptures conventionnelles. Les deux-tiers des embauches sont en contrats à durée indéterminée. Si 30 % des recrutés ont moins de 30 ans, l’âge moyen des salariés reste élevé à 44 ans. "Le vieillissement y est plus exacerbé que dans le reste de l’économie puisque 37 % des salariés de la branche ont plus de cinquante ans contre 27 % dans les autres secteurs de l’économie".