La récente convention autour de l’aéroport et du port fluvial de Mulhouse confirme ces deux sites comme des vecteurs décisifs de la politique de décarbonation de l’agglomération.
Une convention pour la promotion de l’hydrogène comme énergie des infrastructures de transport dans le sud de l’Alsace a été signée en fin d’année à Mulhouse (Haut-Rhin). Elle réunit la communauté d’agglomération Mulhouse Alsace Agglomération (M2A), la Banque des territoires, la CCI Alsace Eurométropole et les deux sites sur lesquels reposent la stratégie hydrogène territoriale locale : l’EuroAirport de Bâle-Mulhouse et les ports de Mulhouse-Rhin.
Le premier travaille à substituer progressivement, sur cinq à dix ans, cette énergie renouvelable au gaz, en complément de son raccordement en cours au réseau de chaleur de l’agglomération de Saint-Louis (Haut-Rhin) alimenté en quasi-totalité par la biomasse.
Quant aux seconds, ils ont fait de l’hydrogène un axe d’avenir dans le cadre de leur nouvelle gouvernance autour d’un SMO (Syndicat mixte ouvert) et de la Semop (Société d'économie mixte à opération unique) EuroRheinPorts. "Cet avenir passera par le transfrontalier en capitalisant sur ce que savent faire nos collègues du port de Bâle en matière de nouvelles énergies", a souligné Gilbert Stimpflin, président d’EuroRheinPorts. Pour Fabian Jordan, président de M2A, "Notre politique de décarbonation doit partir des capacités et des besoins des industriels".
Réseau de chaleur depuis la zone portuaire
Les entreprises grosses consommatrices de la zone portuaire d’Ottmarsheim (les chimistes Alsachimie et Butachimie, le producteur d’engrais Borealis…) vont en effet y jouer un rôle majeur. M2A prévoit de les relier à son réseau de chaleur urbain pour qu’elles alimentent celui-ci par leur énergie excédentaire.
Ce projet nécessite un lourd investissement de 100 millions d’euros compte tenu de la longueur des canalisations à tirer, soit 40 kilomètres. La collectivité escompte mettre ce raccordement en service pour l’hiver 2025-2026.
Le premier travaille à substituer progressivement, sur cinq à dix ans, cette énergie renouvelable au gaz, en complément de son raccordement en cours au réseau de chaleur de l’agglomération de Saint-Louis (Haut-Rhin) alimenté en quasi-totalité par la biomasse.
Quant aux seconds, ils ont fait de l’hydrogène un axe d’avenir dans le cadre de leur nouvelle gouvernance autour d’un SMO (Syndicat mixte ouvert) et de la Semop (Société d'économie mixte à opération unique) EuroRheinPorts. "Cet avenir passera par le transfrontalier en capitalisant sur ce que savent faire nos collègues du port de Bâle en matière de nouvelles énergies", a souligné Gilbert Stimpflin, président d’EuroRheinPorts. Pour Fabian Jordan, président de M2A, "Notre politique de décarbonation doit partir des capacités et des besoins des industriels".
Réseau de chaleur depuis la zone portuaire
Les entreprises grosses consommatrices de la zone portuaire d’Ottmarsheim (les chimistes Alsachimie et Butachimie, le producteur d’engrais Borealis…) vont en effet y jouer un rôle majeur. M2A prévoit de les relier à son réseau de chaleur urbain pour qu’elles alimentent celui-ci par leur énergie excédentaire.
Ce projet nécessite un lourd investissement de 100 millions d’euros compte tenu de la longueur des canalisations à tirer, soit 40 kilomètres. La collectivité escompte mettre ce raccordement en service pour l’hiver 2025-2026.