Pierre Mathez, le PDG du groupe Mathez Freight & Compliance, se met en retrait. Il cède les commandes aux cadres de l'entreprise. Les dirigeants qui vont prendre la relève entendent rester fidèles à la culture "mathézienne".
Au sein de l'entreprise niçoise Mathez Freight & Compliance, un changement d'état-major se prépare. Le PDG de la société présente dans la commission de transport multimodale, la représentation en douane enregistrée (RDE), l'agence maritime et la réglementation, Pierre Mathez, a décidé de céder les rênes qu'il tenait depuis 1986. Brigitte Mathez, directrice générale de Mathez Monaco, ainsi que Marc Fagnen, le directeur général du groupe, prennent également du recul. Mais tous trois restent dans les parages puisqu'ils deviendront "partenaires associés".
La société, dont le siège restera à Nice, sera gérée par un directoire et un conseil de surveillance. Parmi les cadres assurant la relève, Frédéric Mercier et Alexandre Hiernaux seront en charge de l'activité logistique du groupe. Quant à Nicolas d'Asta, il prendra la gestion du pôle réglementaire. Enfin, la direction financière sera confiée à Marion Sabatier.
Conservation de la stratégie
Dans le cadre de cette nouvelle organisation, les successeurs de l'équipe actuelle ont assuré vouloir "rester dans la culture mathézienne", à savoir conserver la stratégie insufflée ces dernières années par les anciens dirigeants.
À entendre Frédéric Mercier, le groupe "concentrera son énergie sur le marché national". Selon lui, plutôt que vouloir ouvrir des agences à l'autre bout du monde, la société continuera à travailler en collaboration avec le réseau international WCA. Il laissera inchangé le réseau d'agences en France (au nombre de 15) et restera axé sur l'Hexagone et sur un marché de niches. Et d'énumérer : le transport d'œuvres d'art, de matériel de spectacle et d'expositions, les pièces aéronautiques, la logistique de prothèses dentaires. Autant de secteurs qui garantissent l'activité des diverses "cellules métiers" de la société.
Dans l'orientation stratégique du groupe, on ne devrait pas assister à de grands changements. La marque Mathez Freight est conservée. Elle devrait continuer à traiter 40 % des volumes à l'import et 60 % à l'export en commission de transport aérienne. En maritime, les proportions sont opposées. La société exploite 40 % des volumes à l'export (Amérique du Nord, Moyen-Orient, Extrême-Orient et Afrique occidentale) et 60 % à l'import (Extrême-Orient, Amérique du Nord).
Une "task force Brexit"
En matière de représentation en douane enregistrée (RDE), le Brexit a constitué une opportunité pour le groupe. Le phénomène lui a donné l'occasion d'embaucher des déclarants en douane. Une équipe parisienne s'est impliquée sur le dossier. "Notre "task force Brexit" nous a permis d'apporter des réponses aux grands points d'interrogation", ont ajouté les futurs dirigeants.
Quant à l'activité agence maritime, depuis l'apparition de la crise sanitaire, elle se trouve quasiment amputée de la croisière avec la chute vertigineuse du nombre d'escales de paquebots. Le volet "Compliance" du groupe va, quant à lui, continuer d'œuvrer dans la réglementation (TVA et douane). Le groupe niçois, créé en 1950 par le père de Pierre Mathez, s'approche aujourd'hui d'un effectif de 170 salariés, dont une dizaine de déclarants en douane. Frédéric Mercier l'a souligné, "Il n'y a pas de révolution. On va consolider ce qu'on sait faire. On garde nos effectifs".
La société, dont le siège restera à Nice, sera gérée par un directoire et un conseil de surveillance. Parmi les cadres assurant la relève, Frédéric Mercier et Alexandre Hiernaux seront en charge de l'activité logistique du groupe. Quant à Nicolas d'Asta, il prendra la gestion du pôle réglementaire. Enfin, la direction financière sera confiée à Marion Sabatier.
Conservation de la stratégie
Dans le cadre de cette nouvelle organisation, les successeurs de l'équipe actuelle ont assuré vouloir "rester dans la culture mathézienne", à savoir conserver la stratégie insufflée ces dernières années par les anciens dirigeants.
À entendre Frédéric Mercier, le groupe "concentrera son énergie sur le marché national". Selon lui, plutôt que vouloir ouvrir des agences à l'autre bout du monde, la société continuera à travailler en collaboration avec le réseau international WCA. Il laissera inchangé le réseau d'agences en France (au nombre de 15) et restera axé sur l'Hexagone et sur un marché de niches. Et d'énumérer : le transport d'œuvres d'art, de matériel de spectacle et d'expositions, les pièces aéronautiques, la logistique de prothèses dentaires. Autant de secteurs qui garantissent l'activité des diverses "cellules métiers" de la société.
Dans l'orientation stratégique du groupe, on ne devrait pas assister à de grands changements. La marque Mathez Freight est conservée. Elle devrait continuer à traiter 40 % des volumes à l'import et 60 % à l'export en commission de transport aérienne. En maritime, les proportions sont opposées. La société exploite 40 % des volumes à l'export (Amérique du Nord, Moyen-Orient, Extrême-Orient et Afrique occidentale) et 60 % à l'import (Extrême-Orient, Amérique du Nord).
Une "task force Brexit"
En matière de représentation en douane enregistrée (RDE), le Brexit a constitué une opportunité pour le groupe. Le phénomène lui a donné l'occasion d'embaucher des déclarants en douane. Une équipe parisienne s'est impliquée sur le dossier. "Notre "task force Brexit" nous a permis d'apporter des réponses aux grands points d'interrogation", ont ajouté les futurs dirigeants.
Quant à l'activité agence maritime, depuis l'apparition de la crise sanitaire, elle se trouve quasiment amputée de la croisière avec la chute vertigineuse du nombre d'escales de paquebots. Le volet "Compliance" du groupe va, quant à lui, continuer d'œuvrer dans la réglementation (TVA et douane). Le groupe niçois, créé en 1950 par le père de Pierre Mathez, s'approche aujourd'hui d'un effectif de 170 salariés, dont une dizaine de déclarants en douane. Frédéric Mercier l'a souligné, "Il n'y a pas de révolution. On va consolider ce qu'on sait faire. On garde nos effectifs".