Un tiers des chargeurs utilisent ou testent des plateformes collaboratives et autres commissionnaires numériques pour gérer et piloter leurs transports. Ces dernières ciblent pour l’heure les flux spot non planifiés.
L’enquête de l’AUTF et de Bp2r dévoilée à la dernière SITL révèle que 32 % des chargeurs utilisent ou testent actuellement des plateformes collaboratives et commissionnaires numériques pour gérer et piloter leurs transports.
Consolidant les réponses d’un sondage mené auprès de 167 industriels et distributeurs localisés en France, ce taux varie toutefois selon le budget transport des entreprises interrogées. Celles dont la dépense est supérieure à 100 millions d'euros les utilisent ainsi à hauteur de 40 % contre 18 % lorsqu’elle est inférieure à 10 millions. "Les plateformes collaboratives procurent une opportunité nouvelle pour les chargeurs et leurs prestataires de numériser leurs activités de transport. Malgré leur grand nombre (plus de 200 recensées en Europe, NDLR), elles n’ont pas provoqué un raz-de-marée dans l’achat et l’organisation des flux", commente Christian Rose, directeur des relations à l’AUTF.
Recherche de réactivité
Pour le tiers des chargeurs clients de ces plateformes, la "recherche d’agilité et de capacités" est la première raison évoquée, selon Yvan Keller de Bp2r. Suivent la possibilité "de bénéficier d’un meilleur suivi des expéditions, numériser des opérations d’exécution transport en collaboration avec les transporteurs" et "organiser des appels d’offres électroniques". L’accès à des prix attractifs n’arrive qu’en sixième position devant la dématérialisation des documents de transport et la traçabilité. Celle-ci se fait, notamment, au moyen d’heures d’arrivée estimées (ETA).
Quant aux deux tiers des chargeurs qui ne sont pas clients de ces plateformes, ils expliquent "être satisfaits de leurs services et de prestataires actuels" ou s’interroger sur leur valeur ajoutée. Plus simplement, ils reconnaissent ne pas avoir été démarchés ou n’être pas intéressés.
Les commissionnaires "classiques" réagissent
Pour les clients de plateformes numériques et collaboratives, "la cible est très clairement les flux d’affrètement spot", constate Christian Rose. Dans le transport routier plus précisément, les flux non planifiés confiés aux commissionnaires numériques concernent principalement des lots complets et partiels. Plus de 70 % des utilisateurs remettent aux plateformes entre 1 et 10 % de leurs lots et 16 % leur en confient plus de 10 %.
Les commissionnaires "2.0" sont moins présents sur les envois groupés et sur la messagerie puisque seulement un client sur quatre leur confie 1 à 10 % de ces flux et un sur dix plus de 10 %. Les plateformes numériques interviennent aussi de façon marginale sur le segment "colis".
L’étude souligne enfin le développement des solutions numériques des commissionnaires "traditionnels", réagissant à l'arrivée des "pure players" qui ont investi ce métier. Ainsi, on a vu arriver récemment le nouveau service de commission de transport routier en ligne XPO Connect de XPO Logistics ou encore les plateformes uShip de DB Schenker, Freightex d’UPS et Saloodo de DHL.
Consolidant les réponses d’un sondage mené auprès de 167 industriels et distributeurs localisés en France, ce taux varie toutefois selon le budget transport des entreprises interrogées. Celles dont la dépense est supérieure à 100 millions d'euros les utilisent ainsi à hauteur de 40 % contre 18 % lorsqu’elle est inférieure à 10 millions. "Les plateformes collaboratives procurent une opportunité nouvelle pour les chargeurs et leurs prestataires de numériser leurs activités de transport. Malgré leur grand nombre (plus de 200 recensées en Europe, NDLR), elles n’ont pas provoqué un raz-de-marée dans l’achat et l’organisation des flux", commente Christian Rose, directeur des relations à l’AUTF.
Recherche de réactivité
Pour le tiers des chargeurs clients de ces plateformes, la "recherche d’agilité et de capacités" est la première raison évoquée, selon Yvan Keller de Bp2r. Suivent la possibilité "de bénéficier d’un meilleur suivi des expéditions, numériser des opérations d’exécution transport en collaboration avec les transporteurs" et "organiser des appels d’offres électroniques". L’accès à des prix attractifs n’arrive qu’en sixième position devant la dématérialisation des documents de transport et la traçabilité. Celle-ci se fait, notamment, au moyen d’heures d’arrivée estimées (ETA).
Quant aux deux tiers des chargeurs qui ne sont pas clients de ces plateformes, ils expliquent "être satisfaits de leurs services et de prestataires actuels" ou s’interroger sur leur valeur ajoutée. Plus simplement, ils reconnaissent ne pas avoir été démarchés ou n’être pas intéressés.
Les commissionnaires "classiques" réagissent
Pour les clients de plateformes numériques et collaboratives, "la cible est très clairement les flux d’affrètement spot", constate Christian Rose. Dans le transport routier plus précisément, les flux non planifiés confiés aux commissionnaires numériques concernent principalement des lots complets et partiels. Plus de 70 % des utilisateurs remettent aux plateformes entre 1 et 10 % de leurs lots et 16 % leur en confient plus de 10 %.
Les commissionnaires "2.0" sont moins présents sur les envois groupés et sur la messagerie puisque seulement un client sur quatre leur confie 1 à 10 % de ces flux et un sur dix plus de 10 %. Les plateformes numériques interviennent aussi de façon marginale sur le segment "colis".
L’étude souligne enfin le développement des solutions numériques des commissionnaires "traditionnels", réagissant à l'arrivée des "pure players" qui ont investi ce métier. Ainsi, on a vu arriver récemment le nouveau service de commission de transport routier en ligne XPO Connect de XPO Logistics ou encore les plateformes uShip de DB Schenker, Freightex d’UPS et Saloodo de DHL.