L’Association des utilisateurs de transport de fret et France Supply Chain ont décidé d’unir leurs forces pour soutenir le transport maritime à la voile. Ils ont annoncé le lancement d’un appel d’offres pour construire douze navires à propulsion vélique. Les premières lignes régulières verraient le jour en 2025 sur le transatlantique.
Dix entreprises, dont Michelin et Nestlé Waters, "ont rejoint à ce jour la coalition de chargeurs pour promouvoir la force vélique dans le transport maritime", affirme Denis Choumert, président de l’Association des utilisateurs de transport de fret (AUTF).
Ce projet, qu'elle porte avec France Supply Chain, a été dévoilé en septembre 2021 lors du salon Wind for Goods à Saint-Nazaire. Depuis, une association dédiée à cette initiative a été créée. Baptisée Low Carbon Maritime Transport (LCMT), elle a été présentée le 16 mars à Paris lors d’une conférence consacrée à la prochaine Semaine de l’innovation du transport et de la logistique (SITL).
Entre autres missions, elle est chargée de lancer un appel d’offres pour construire douze navires à propulsion vélique. "Les chargeurs engagés dans la démarche proposent des contrats de transport d’une durée de cinq ans afin de couvrir le coût de construction des navires. Celui-ci est estimé à 40 millions d’euros par navire", selon Denis Choumert.
Services transatlantiques
L’appel d’offres en préparation s’adressera aux armements qui développent une offre de transport maritime à la voile : "Les navires auront une capacité d’au moins 500 EVP et 70 % de leur énergie de propulsion sera assurée par la force vélique".
L’ambition de l’AUTF et de France Supply Chain est de lancer deux services transatlantiques hebdomadaires. "Le premier reliera l’Europe du Nord à la côte Est de l’Amérique du Nord, le deuxième l’Europe du Sud à la côte Ouest de l’Amérique du Nord. Chaque ligne, opérée avec six navires, offrira le même transit-time que les services transatlantiques actuels", explique Denis Choumert.
Pour lui, le prix de l’énergie utilisée par les navires devrait rester à un niveau élevé, rendant la propulsion vélique de plus en plus compétitive.
Ce projet, qu'elle porte avec France Supply Chain, a été dévoilé en septembre 2021 lors du salon Wind for Goods à Saint-Nazaire. Depuis, une association dédiée à cette initiative a été créée. Baptisée Low Carbon Maritime Transport (LCMT), elle a été présentée le 16 mars à Paris lors d’une conférence consacrée à la prochaine Semaine de l’innovation du transport et de la logistique (SITL).
Entre autres missions, elle est chargée de lancer un appel d’offres pour construire douze navires à propulsion vélique. "Les chargeurs engagés dans la démarche proposent des contrats de transport d’une durée de cinq ans afin de couvrir le coût de construction des navires. Celui-ci est estimé à 40 millions d’euros par navire", selon Denis Choumert.
Services transatlantiques
L’appel d’offres en préparation s’adressera aux armements qui développent une offre de transport maritime à la voile : "Les navires auront une capacité d’au moins 500 EVP et 70 % de leur énergie de propulsion sera assurée par la force vélique".
L’ambition de l’AUTF et de France Supply Chain est de lancer deux services transatlantiques hebdomadaires. "Le premier reliera l’Europe du Nord à la côte Est de l’Amérique du Nord, le deuxième l’Europe du Sud à la côte Ouest de l’Amérique du Nord. Chaque ligne, opérée avec six navires, offrira le même transit-time que les services transatlantiques actuels", explique Denis Choumert.
Pour lui, le prix de l’énergie utilisée par les navires devrait rester à un niveau élevé, rendant la propulsion vélique de plus en plus compétitive.