Les transporteurs, tous modes confondus, demeurent les principaux acteurs de la décarbonation du fret. Car leurs donneurs d'ordre, les chargeurs, font peu d'efforts dans ce sens, selon un sondage réalisé par les cabinets de conseil Bp2r et Carbone 4.
Bp2r et Carbone 4 se rejoignent sur un constat : les leviers de la décarbonation dans le transport de fret sont multiples et complémentaires. Pour les deux cabinets de conseil, "les progrès, des motorisations alternatives par exemple, ne seront pas suffisants pour verdir le secteur. Les donneurs d’ordres ont un rôle central à jouer, car ils sont les seuls à avoir une vue d’ensemble sur leurs flux de marchandises".
Le dernier sondage de Bp2r et Carbone 4 a donc cherché à cerner les motivations des chargeurs, les moyens et les leviers à leur disposition, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de leurs transports. Il a été mené auprès de 120 responsables transport, achats, logistique et supply chain, entre juin et août 2022.
Émissions non maîtrisées
Ses résultats, publiés fin novembre, ont montré que les deux-tiers des entreprises clientes des transporteurs de fret ne prévoyaient aucun budget pour décarboner leurs transports, ou supporter son coût. La majorité (80 %) "plébiscite des mesures incitatives envers leurs fournisseurs, afin qu’ils réduisent leur consommation de carburant, plutôt que de se concentrer sur leurs propres actions", ont constaté Bp2r et Carbone 4.
Trois-quarts des personnes sondées ont déclaré que leur entreprise s’était fixée des objectifs globaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre. "Mais seules 48 % ont des objectifs de réduction chiffrés pour le transport", ont révélé les deux cabinets.
Plus de la moitié (53 %) a répondu connaître la quantité d’émissions de gaz à effet de serre issue de leurs transports de fret. Ces informations sont jugées peu fiables toutefois puisque, parmi eux, seul un tiers a estimé que les calculs appliqués à ce suivi étaient exhaustifs.
Impact de la crise énergétique
Interrogés enfin sur le transport routier, 59 % des responsables sondés ont considéré que ce mode n’atteindra pas l’objectif de neutralité carbone fixé d’ici 2050 en France. Toutefois, ce scepticisme est nuancé par les réponses consacrées aux effets de la crise énergétique sur les transports.
Pour 76 % des sondés, la hausse des coûts énergétiques devrait pousser leur entreprise à revoir ses positions concernant le recours à des énergies alternatives et nouvelles.
Le dernier sondage de Bp2r et Carbone 4 a donc cherché à cerner les motivations des chargeurs, les moyens et les leviers à leur disposition, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de leurs transports. Il a été mené auprès de 120 responsables transport, achats, logistique et supply chain, entre juin et août 2022.
Émissions non maîtrisées
Ses résultats, publiés fin novembre, ont montré que les deux-tiers des entreprises clientes des transporteurs de fret ne prévoyaient aucun budget pour décarboner leurs transports, ou supporter son coût. La majorité (80 %) "plébiscite des mesures incitatives envers leurs fournisseurs, afin qu’ils réduisent leur consommation de carburant, plutôt que de se concentrer sur leurs propres actions", ont constaté Bp2r et Carbone 4.
Trois-quarts des personnes sondées ont déclaré que leur entreprise s’était fixée des objectifs globaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre. "Mais seules 48 % ont des objectifs de réduction chiffrés pour le transport", ont révélé les deux cabinets.
Plus de la moitié (53 %) a répondu connaître la quantité d’émissions de gaz à effet de serre issue de leurs transports de fret. Ces informations sont jugées peu fiables toutefois puisque, parmi eux, seul un tiers a estimé que les calculs appliqués à ce suivi étaient exhaustifs.
Impact de la crise énergétique
Interrogés enfin sur le transport routier, 59 % des responsables sondés ont considéré que ce mode n’atteindra pas l’objectif de neutralité carbone fixé d’ici 2050 en France. Toutefois, ce scepticisme est nuancé par les réponses consacrées aux effets de la crise énergétique sur les transports.
Pour 76 % des sondés, la hausse des coûts énergétiques devrait pousser leur entreprise à revoir ses positions concernant le recours à des énergies alternatives et nouvelles.