Rares sont les industriels et les distributeurs qui intègrent le transport dans leurs stratégies RSE et de décarbonation, selon Bp2r et Carbone 4. Les deux consultants rappellent que la transition écologique dans le secteur ne peut pas dépendre des seuls transporteurs.
L’Union européenne s’est fixée pour objectif de réduire d’au moins 55 % ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2030 et d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Ce cap oblige toutes les entreprises européennes à engager des plans d’actions pour décarboner leurs activités. Selon un sondage réalisé par les consultants Bp2r et Carbone 4, les industriels et les distributeurs français ne semblent pas avoir fait le lien avec leurs acheminements de fret.
Certes, "69 % de ces entreprises se sont dotées d’objectifs chiffrés de réduction de leurs émissions de GES", mais "seules 41 % déclarent avoir un plan d’actions dédié à leurs transports de fret", relèvent-ils. Pire, 23 % seulement reconnaissent que leur démarche RSE intègre la logistique et 49 % avouent qu’il n’existe aucune relation entre cette démarche et leurs services de transport. Moins d’un tiers des cadres chargés de l’organisation des transports dans l’industrie et la distribution aurait bénéficié d’une formation sur les enjeux de décarbonation au cours des deux dernières années.
Information disponible mais non traitée
L’absence de formation témoigne du "peu de moyens alloués à la décarbonation des transports" par les chargeurs. Seuls 24 % affirment que leur entreprise y consacre un budget. Les trois quarts des personnes interrogées auraient pourtant connaissance, par le biais de leurs transporteurs, par leurs propres moyens ou par des tiers, des volumes d'émissions de GES générées par leurs transports.
Cette information serait toutefois partielle puisqu’elle ne couvrirait pas l'intégralité de leurs flux amont et aval, ni tous les modes, ni tous les pays. Ces données sur les émissions de GES de leurs transports seraient peu utilisées puisque 79 % des sondés n’auraient pas d’outils de pilotage et de simulation pour les traiter. Ce taux montre le potentiel de croissance de la démarche Fret21 initiée par l’Ademe et l’AUTF pour inciter les chargeurs à réduire les émissions de leurs transports ; une centaine d’entreprises a signé la charte à ce jour.
Report sur les transporteurs
Les leviers utilisés par les industriels et les distributeurs pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de leurs transports confirment leur manque d’investissement sur le sujet. Dans leur très grande majorité, ces entreprises se déchargerait de leurs responsabilités sur les transporteurs en les incitant à réduire leur consommation de carburant et à recourir à des motorisations moins émissives. Seules 10 % considèrent enfin l’impact environnemental comme un critère d’achat de transport décisif.
Certes, "69 % de ces entreprises se sont dotées d’objectifs chiffrés de réduction de leurs émissions de GES", mais "seules 41 % déclarent avoir un plan d’actions dédié à leurs transports de fret", relèvent-ils. Pire, 23 % seulement reconnaissent que leur démarche RSE intègre la logistique et 49 % avouent qu’il n’existe aucune relation entre cette démarche et leurs services de transport. Moins d’un tiers des cadres chargés de l’organisation des transports dans l’industrie et la distribution aurait bénéficié d’une formation sur les enjeux de décarbonation au cours des deux dernières années.
Information disponible mais non traitée
L’absence de formation témoigne du "peu de moyens alloués à la décarbonation des transports" par les chargeurs. Seuls 24 % affirment que leur entreprise y consacre un budget. Les trois quarts des personnes interrogées auraient pourtant connaissance, par le biais de leurs transporteurs, par leurs propres moyens ou par des tiers, des volumes d'émissions de GES générées par leurs transports.
Cette information serait toutefois partielle puisqu’elle ne couvrirait pas l'intégralité de leurs flux amont et aval, ni tous les modes, ni tous les pays. Ces données sur les émissions de GES de leurs transports seraient peu utilisées puisque 79 % des sondés n’auraient pas d’outils de pilotage et de simulation pour les traiter. Ce taux montre le potentiel de croissance de la démarche Fret21 initiée par l’Ademe et l’AUTF pour inciter les chargeurs à réduire les émissions de leurs transports ; une centaine d’entreprises a signé la charte à ce jour.
Report sur les transporteurs
Les leviers utilisés par les industriels et les distributeurs pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de leurs transports confirment leur manque d’investissement sur le sujet. Dans leur très grande majorité, ces entreprises se déchargerait de leurs responsabilités sur les transporteurs en les incitant à réduire leur consommation de carburant et à recourir à des motorisations moins émissives. Seules 10 % considèrent enfin l’impact environnemental comme un critère d’achat de transport décisif.
