Le secteur du transport frigorifique des denrées périssables a progressé de 3,9 % par an en une décennie, soit de de 54,5 millions de tonnes entre 2001 et 2011, selon Drewry Maritime Research. En cumul avec le trafic maritime, l'activité globale frigorifique a atteint 91 millions de tonnes l'an dernier. Selon le cabinet d'expert britannique, le secteur continue de prouver sa bonne résistance. Toutefois, tandis que la flotte spécialisée poursuit son recul, la flotte conteneurisée gagne toujours du terrain dans le secteur.
En 2011, le trafic frigorifique réalisé dans le secteur maritime a atteint 90,9 millions de tonnes, selon le dernier rapport annuel 2012-2013 présentant l'étude de marché et les prévisions du secteur "reefer" réalisé dans le shipping mondial. L'étude souligne que la forte évolution du trafic de viande, passant de 21,4 millions de tonnes en 2001 à 35,9 Mt en 2011, est à l'origine de cette croissance. Quant au volume mondial de bananes plantains, il s'est élevé à 15,7 Mt alors qu'il n'était que de 13,2 Mt dix ans plus tôt. L'étude de Drewry souligne toutefois qu'après avoir connu trois années de chute successive, le trafic de bananes a progressé de presque 10 % en 2011.
Croissance attendue de la demande jusqu'en 2016
Le cabinet d'experts londoniens prévoit une croissance continue du trafic frigorifique de denrées périssables cette année. Le document ajoute que la croissance de la population et du PIB devraient permettre une progression annuelle de 4 % jusqu'en 2016.
Selon ses auteurs, la flotte spécialisée frigorifique, qui a vu partir à la casse une petite centaine de navires entre 2001 et 2011, devrait rester sur une tendance identique cette année.
Croissance attendue de la demande jusqu'en 2016
Le cabinet d'experts londoniens prévoit une croissance continue du trafic frigorifique de denrées périssables cette année. Le document ajoute que la croissance de la population et du PIB devraient permettre une progression annuelle de 4 % jusqu'en 2016.
Selon ses auteurs, la flotte spécialisée frigorifique, qui a vu partir à la casse une petite centaine de navires entre 2001 et 2011, devrait rester sur une tendance identique cette année.