Dès le 1er janvier, le transport de fret et de passagers sera soumis aux nouvelles règles aux frontières découlant de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Les autorités attendent des volumes plutôt modestes en janvier qui permettront peut-être de préserver la fluidité du trafic, malgré les formalités de douane et de contrôles supplémentaires.
Formalités douanières, contrôles phytosanitaires, passeports : même si le Royaume-Uni et l'Union européenne ont conclu un accord post-Brexit, les conditions de traversée de la Manche des personnes et marchandises changeront à partir du 1er janvier minuit. Aujourd'hui, 70 % des échanges commerciaux entre le Royaume-Uni et l'UE passent par Calais et Dunkerque et en moyenne, 60.000 passagers et 12.000 camions y transitent quotidiennement. Les entreprises devront se soumettre à des formalités dans les deux sens, et déclarer aux douanes françaises leurs marchandises, en amont sur internet, via le système informatique baptisé "frontière intelligente".
Moins d’1 % d’interpellations
Les plaques d'immatriculation, identifiées côté britannique à l'embarquement dans les navettes ferroviaires ou sur les ferries par des caméras, seront comparées au code-barres de la déclaration en douane présenté par le chauffeur. Sur la base d'une analyse de risques pendant le temps de la traversée, (1h30 par ferry entre Douvres et Calais, 35 minutes par le tunnel), la douane enverra à leur arrivée en France soit un feu vert aux chauffeurs, autorisés à continuer leur route, soit un feu orange, pour les arrêter. "Moins d’1 %" seront arrêtés sur la base des analyses de risques. Sans compter ceux n'ayant pas fait leurs formalités. Ce système sera utilisé dans tous les ports français de la façade Manche-Mer du Nord.
Moins d’1 % d’interpellations
Les plaques d'immatriculation, identifiées côté britannique à l'embarquement dans les navettes ferroviaires ou sur les ferries par des caméras, seront comparées au code-barres de la déclaration en douane présenté par le chauffeur. Sur la base d'une analyse de risques pendant le temps de la traversée, (1h30 par ferry entre Douvres et Calais, 35 minutes par le tunnel), la douane enverra à leur arrivée en France soit un feu vert aux chauffeurs, autorisés à continuer leur route, soit un feu orange, pour les arrêter. "Moins d’1 %" seront arrêtés sur la base des analyses de risques. Sans compter ceux n'ayant pas fait leurs formalités. Ce système sera utilisé dans tous les ports français de la façade Manche-Mer du Nord.