Que ses statistiques soient données en cumul annuel à la fin du mois d’août ou en année mobile à la même date, l'ex Grand Port maritime de Rouen se dirige vers une mauvaise année, à peine supérieure à 20 millions de tonnes de trafic global. La raison majeure, une campagne céréalière médiocre.
Après huit mois, le cumul annuel des installations rouennaises de Haropa s’établissait à 13,6 millions de tonnes soit un recul de 14 points. Le nombre d’escales de navires reculait légèrement de 3 % à 3.300 tonnes. Dans l’ensemble, les vracs liquides étaient plutôt stables à 5,5 millions de tonnes (- 4 %). Mais les vracs solides chutaient nettement (- 20 %) à 7,4 millions entraînés par les céréales (- 28 %) et les engrais.
La forte progression des échanges de granulats, dopés par les grands chantiers franciliens, compensait quelque peu avec 615.000 tonnes (+ 27 %). Du côté des marchandises diverses, le bilan était un peu meilleur avec une légère hausse globale de 6 % à 800.000 tonnes. Ce bon résultat est tiré par les petits trafics (sacs, produits métallurgiques, produits forestiers…) plus que par les conteneurs, stables mais toujours à un niveau très bas (44.000 EVP pour 330.000 tonnes).
Même tendance sur douze mois
En année glissante, le bilan est très comparable. Le trafic global reste en retrait de plus de 15 %, avec un peu plus de 20 millions de tonnes. Le nombre d’escales s'est effrité, à 4.930 (- 6,6 %). Les vracs liquides ont accentué leur recul, à 8 millions de tonnes (- 11 %). Idem pour les vracs solides à 10,8 millions de tonnes (- 21 %).
Une fois encore, les bons trafics d’agrégats sur le fleuve (893.000 tonnes, + 37,5 %) ne compensent pas la mauvaise campagne céréalière (6,8 millions de tonnes, - 29 %). Confirmation également du côté des marchandises diverses (+ 11,2 % à 1,2 million de tonnes) avec des conteneurs (67.000 EVP à 493.000 tonnes) en légère hausse à un faible niveau.
La forte progression des échanges de granulats, dopés par les grands chantiers franciliens, compensait quelque peu avec 615.000 tonnes (+ 27 %). Du côté des marchandises diverses, le bilan était un peu meilleur avec une légère hausse globale de 6 % à 800.000 tonnes. Ce bon résultat est tiré par les petits trafics (sacs, produits métallurgiques, produits forestiers…) plus que par les conteneurs, stables mais toujours à un niveau très bas (44.000 EVP pour 330.000 tonnes).
Même tendance sur douze mois
En année glissante, le bilan est très comparable. Le trafic global reste en retrait de plus de 15 %, avec un peu plus de 20 millions de tonnes. Le nombre d’escales s'est effrité, à 4.930 (- 6,6 %). Les vracs liquides ont accentué leur recul, à 8 millions de tonnes (- 11 %). Idem pour les vracs solides à 10,8 millions de tonnes (- 21 %).
Une fois encore, les bons trafics d’agrégats sur le fleuve (893.000 tonnes, + 37,5 %) ne compensent pas la mauvaise campagne céréalière (6,8 millions de tonnes, - 29 %). Confirmation également du côté des marchandises diverses (+ 11,2 % à 1,2 million de tonnes) avec des conteneurs (67.000 EVP à 493.000 tonnes) en légère hausse à un faible niveau.