Le cabinet Altermind a réalisé une étude sur les conditions nécessaires au développement du rail-route en France. Le Groupement national des transports combinés et Rail Logistics Europe enjoignent l’État à mettre en œuvre ses conclusions.
Le transport combiné rail-route est "le segment le plus dynamique et le plus porteur du fret ferroviaire", considère Altermind, dans une étude récente consacrée à cette technique. Pour le cabinet, "il a vocation à être le principal moteur du report modal, de la route vers le rail, sur longue distance".
Le combiné rail-route serait déjà à l’origine de 39 % du fret ferroviaire en France. "Ses trafics devront tripler, dans le cadre du doublement de la part modale du fret ferroviaire d’ici à 2030", ont rappelé le GNTC et Rail Logistics Europe, filiale du groupe SNCF.
Insfrastructures, capacités et entretien
L'étude d’Altermind a dressé plusieurs constats. Elle relève une demande du marché en faveur du transport combiné en France. Or, le cabinet estime que "les opérateurs sont dans l’impossibilité d’y répondre en totalité". Cette "impossibilité", serait due à un manque de capacités ferroviaires, sur le réseau ferré national, et dans les terminaux multimodaux.
Pour remédier à cette situation, Altermind a recommandé trois actions. La première concerne les infrastructures. "Il s’agit de garantir à la filière des sillons répondant aux besoins du marché.
L'accroissement des capacités, allouées au transport combiné, passe par des arbitrages repensés, par rapport aux travaux sur le réseau ferré et à la circulation des trains de voyageurs. Il est également indispensable d’investir dans la régénération du réseau, ainsi que dans la modernisation des terminaux combinés existants et dans la création de nouveaux", précise-t-il.
Incitations financières et réglementaires
Les deux autres mesures imaginées concernent le soutien aux opérateurs combinés et à leurs clients. Pour les opérateurs, Altermind estime "urgent" de les soutenir financièrement, pour faire face à la hausse des coûts de l’énergie. Son étude suggère de définir les aides versées à la filière, à l’aune des bénéfices environnementaux et sociétaux apportés par le combiné rail-route.
Elle a cité, par exemple, la réduction de la congestion et de l’accidentologie routières, des émissions de CO2 et l’amélioration de la qualité de l’air. Enfin, le cabinet a proposé de soutenir les chargeurs et les transporteurs routiers, clients du rail-route. Ici, il a évoqué des incitations à la fois financières et réglementaires, telles que l’expérimentation du "46 tonnes" pour les pré et post-acheminements des terminaux combinés.
Selon le GNTC, la mise en œuvre de ces mesures permettrait d’augmenter les trafics rail-route de 60 %, d’ici à 2027.
Le combiné rail-route serait déjà à l’origine de 39 % du fret ferroviaire en France. "Ses trafics devront tripler, dans le cadre du doublement de la part modale du fret ferroviaire d’ici à 2030", ont rappelé le GNTC et Rail Logistics Europe, filiale du groupe SNCF.
Insfrastructures, capacités et entretien
L'étude d’Altermind a dressé plusieurs constats. Elle relève une demande du marché en faveur du transport combiné en France. Or, le cabinet estime que "les opérateurs sont dans l’impossibilité d’y répondre en totalité". Cette "impossibilité", serait due à un manque de capacités ferroviaires, sur le réseau ferré national, et dans les terminaux multimodaux.
Pour remédier à cette situation, Altermind a recommandé trois actions. La première concerne les infrastructures. "Il s’agit de garantir à la filière des sillons répondant aux besoins du marché.
L'accroissement des capacités, allouées au transport combiné, passe par des arbitrages repensés, par rapport aux travaux sur le réseau ferré et à la circulation des trains de voyageurs. Il est également indispensable d’investir dans la régénération du réseau, ainsi que dans la modernisation des terminaux combinés existants et dans la création de nouveaux", précise-t-il.
Incitations financières et réglementaires
Les deux autres mesures imaginées concernent le soutien aux opérateurs combinés et à leurs clients. Pour les opérateurs, Altermind estime "urgent" de les soutenir financièrement, pour faire face à la hausse des coûts de l’énergie. Son étude suggère de définir les aides versées à la filière, à l’aune des bénéfices environnementaux et sociétaux apportés par le combiné rail-route.
Elle a cité, par exemple, la réduction de la congestion et de l’accidentologie routières, des émissions de CO2 et l’amélioration de la qualité de l’air. Enfin, le cabinet a proposé de soutenir les chargeurs et les transporteurs routiers, clients du rail-route. Ici, il a évoqué des incitations à la fois financières et réglementaires, telles que l’expérimentation du "46 tonnes" pour les pré et post-acheminements des terminaux combinés.
Selon le GNTC, la mise en œuvre de ces mesures permettrait d’augmenter les trafics rail-route de 60 %, d’ici à 2027.