Des enchères pour la concession de 22 aéroports, cinq ports et une voie ferrée sont organisées par le Brésil dans l'espoir d'engranger quelque 1,5 milliard d'euros et de montrer sa capacité à attirer les investisseurs malgré la fragilité de son économie, durement touchée par la crise sanitaire.
Le gouvernement brésilien organise une série d'enchères d'infrastructures baptisée "InfraWeek". Celle-ci a commencé le 7 avril 2020 et le gouvernement brésilien table sur la participation d'acteurs majeurs au niveau mondial, comme les français Vinci et ADP, l'espagnol Aena ou le consortium brésilo-argentin Inframerica.
Mais il est difficile de prévoir quels montants ces groupes seront prêts à débourser alors que la pandémie a fortement affecté le secteur des transports. La crise sanitaire est particulièrement grave au Brésil, avec plus de 330.000 morts et un gouvernement critiqué de toutes parts pour l'absence de politique nationale coordonnée de lutte contre le virus. De quoi renforcer les inquiétudes des investisseurs sur l'avenir de la première économie d'Amérique Latine.
"Les plus grandes enchères d'aéroports de l'Histoire"
"InfraWeek" concerne l'octroi de concessions pour trente ans de 22 aéroports, dont celui de la métropole amazonienne Manaus (Nord) et de Foz d'Iguaçu (Sud), très touristique en raison de ses spectaculaires chutes, à la frontière avec l'Argentine. Le gouvernement espère encaisser 6,1 milliards de réais (environ 920 millions d'euros) grâce à ces concessions d'aéroports. Puis l'enchère portera sur la concession pour 35 ans du chemin de fer Fiol 1, dans l'État de Bahia (Nord-Est), pour le transport de minerais et de céréales destinés à l'exportation. Le gouvernement table sur 3,3 milliards de réais (500 millions d'euros) d'investissements, dont plus d'un tiers pour la conclusion des travaux de la voie ferrée.
Le 9 avril, les concessions pour cinq terminaux portuaires, dans les États du Maranhao (Nord-Est) et du Rio Grande do Sul (Sud), pourraient permettre d'engranger 600 millions de réais (environ 90 millions d'euros).
Le président Jair Bolsonaro, qui vise la réélection l'an prochain, s'est investi personnellement dans la promotion de ces opérations, avec des messages sur Telegram évoquant "les plus grandes enchères d'aéroports de l'Histoire".
Mais il est difficile de prévoir quels montants ces groupes seront prêts à débourser alors que la pandémie a fortement affecté le secteur des transports. La crise sanitaire est particulièrement grave au Brésil, avec plus de 330.000 morts et un gouvernement critiqué de toutes parts pour l'absence de politique nationale coordonnée de lutte contre le virus. De quoi renforcer les inquiétudes des investisseurs sur l'avenir de la première économie d'Amérique Latine.
"Les plus grandes enchères d'aéroports de l'Histoire"
"InfraWeek" concerne l'octroi de concessions pour trente ans de 22 aéroports, dont celui de la métropole amazonienne Manaus (Nord) et de Foz d'Iguaçu (Sud), très touristique en raison de ses spectaculaires chutes, à la frontière avec l'Argentine. Le gouvernement espère encaisser 6,1 milliards de réais (environ 920 millions d'euros) grâce à ces concessions d'aéroports. Puis l'enchère portera sur la concession pour 35 ans du chemin de fer Fiol 1, dans l'État de Bahia (Nord-Est), pour le transport de minerais et de céréales destinés à l'exportation. Le gouvernement table sur 3,3 milliards de réais (500 millions d'euros) d'investissements, dont plus d'un tiers pour la conclusion des travaux de la voie ferrée.
Le 9 avril, les concessions pour cinq terminaux portuaires, dans les États du Maranhao (Nord-Est) et du Rio Grande do Sul (Sud), pourraient permettre d'engranger 600 millions de réais (environ 90 millions d'euros).
Le président Jair Bolsonaro, qui vise la réélection l'an prochain, s'est investi personnellement dans la promotion de ces opérations, avec des messages sur Telegram évoquant "les plus grandes enchères d'aéroports de l'Histoire".