Selon l’AFG, la France pourrait réduire de 40 % son empreinte carbone d’ici 2030 par une politique en faveur du biométhane et du gaz carburant dans les transports. Pour le maritime et le fluvial, l’association prône une adaptation de la réglementation et l'instauration d'aides au démarrage de la filière.
En présence de Jean-François Tallec, conseiller du président de CMA CGM, et d’Alain Giacosa, directeur de la plateforme GNL carburant marin et fluvial, la filière maritimo-portuaire est venue en force soutenir les propositions de l’AFG détaillées mercredi à Paris. Dans le sens du Plan climat présenté le 6 juillet et avant le sommet international sur le climat le 12 décembre, l’association a proposé une série d’actions, peu gourmandes en dépenses publiques, en faveur de la production de biométhane et de l’emploi du gaz carburant dans les mobilités logistiques. Pour le maritime, son président Patrick Corbin rappelle ainsi l’engagement pris par l’État le 17 novembre à Brest via la mesure 18 du Cimer : "L’État soutient la transition énergétique vers le gaz naturel liquéfié (GNL).