Le groupe Bolloré a vu son chiffre d'affaires se contracter de 10 % au troisième trimestre à 2,4 milliards d'euros, plombé en particulier par le recul des prix du pétrole.
L'activité de Bolloré plonge de 10 % au troisième trimestre à cause du pétrole, a indiqué lundi 14 novembre l'entreprise. L'activité "logistique pétrolière" a reculé de 20 % par rapport à la même période de 2015, et la branche "transport et logistique", qui représente 55,3 % du chiffre d'affaires de l'empire de l'industriel breton Vincent Bolloré, a elle aussi nettement décroché (- 11 %).
Si Vincent Bolloré a fait la "Une" ces derniers mois pour son activisme dans le domaine des médias, la branche "communication", comprenant notamment Havas et Vivendi, ne représente qu'un peu plus du cinquième du chiffre d'affaires de sa société : 22,7 % au troisième trimestre. En croissance de 3 % sur la période, elle confirme sa deuxième place dans la galaxie Bolloré, alors que la "logistique pétrolière" est troisième avec 18,7 % du chiffre d'affaires.
Autre activité que Vincent Bolloré aime mettre en valeur, le "stockage d'électricité et solutions" qui inclut les services d'autopartage électrique déployés dans plusieurs villes du monde ainsi que des bus électriques pour lesquels l'entreprise vient de recevoir une nouvelle commande en Île-de-France. La branche voit ses ventes croître de 15 % au troisième trimestre mais celles-ci ne représentent encore que 3 % du chiffre d'affaires total de l'entreprise.
Les effets de change ont joué contre Bolloré lors du trimestre, puisqu'à changes constants, son chiffre d'affaires total se contracterait de 8 %. On retrouve cette tendance sur les neuf premiers mois de l'année, lors desquels l'activité de Bolloré s'est repliée de 8 % (6 % à changes constants) pour atteindre 7,35 milliards d'euros contre 8 lors de la période correspondante de 2015. Là encore, il faut chercher du côté de la "baisse des prix des produits pétroliers et des volumes" pour expliquer la contre-performance de la "logistique pétrolière" (- 19 %).
L'activité "transport et logistique" décroche quant à elle de 9 % sur neuf mois, principalement en raison de "la baisse des taux de fret, compensée en partie par la hausse des volumes dans le domaine de la commission de transport". Parmi les activités de cette branche figure, outre des concessions portuaires, la compagnie ferroviaire camerounaise Camrail, dont un train a déraillé fin octobre, faisant 79 morts. En revanche, le stockage d'électricité (+ 19 %) affiche sa forme depuis le début de l'année.
L'Afrique pénalisée par les matières premières
Bolloré, qui a publié début septembre un bénéfice net part du groupe en chute de 27 % à 343 millions d'euros, sur une activité en recul de 7 % pour le premier semestre à 4,95 milliards d'euros, n'a pas diffusé de prévisions chiffrées pour l'exercice actuel. "Les activités de transport et logistique aux États-Unis, en Europe et en Asie continuent à enregistrer des résultats satisfaisants dans un contexte de taux de fret très volatils", selon Bolloré, qui a toutefois prévenu que "les performances des activités africaines restent pénalisées par la baisse du prix des matières premières".
Si Vincent Bolloré a fait la "Une" ces derniers mois pour son activisme dans le domaine des médias, la branche "communication", comprenant notamment Havas et Vivendi, ne représente qu'un peu plus du cinquième du chiffre d'affaires de sa société : 22,7 % au troisième trimestre. En croissance de 3 % sur la période, elle confirme sa deuxième place dans la galaxie Bolloré, alors que la "logistique pétrolière" est troisième avec 18,7 % du chiffre d'affaires.
Autre activité que Vincent Bolloré aime mettre en valeur, le "stockage d'électricité et solutions" qui inclut les services d'autopartage électrique déployés dans plusieurs villes du monde ainsi que des bus électriques pour lesquels l'entreprise vient de recevoir une nouvelle commande en Île-de-France. La branche voit ses ventes croître de 15 % au troisième trimestre mais celles-ci ne représentent encore que 3 % du chiffre d'affaires total de l'entreprise.
Les effets de change ont joué contre Bolloré lors du trimestre, puisqu'à changes constants, son chiffre d'affaires total se contracterait de 8 %. On retrouve cette tendance sur les neuf premiers mois de l'année, lors desquels l'activité de Bolloré s'est repliée de 8 % (6 % à changes constants) pour atteindre 7,35 milliards d'euros contre 8 lors de la période correspondante de 2015. Là encore, il faut chercher du côté de la "baisse des prix des produits pétroliers et des volumes" pour expliquer la contre-performance de la "logistique pétrolière" (- 19 %).
L'activité "transport et logistique" décroche quant à elle de 9 % sur neuf mois, principalement en raison de "la baisse des taux de fret, compensée en partie par la hausse des volumes dans le domaine de la commission de transport". Parmi les activités de cette branche figure, outre des concessions portuaires, la compagnie ferroviaire camerounaise Camrail, dont un train a déraillé fin octobre, faisant 79 morts. En revanche, le stockage d'électricité (+ 19 %) affiche sa forme depuis le début de l'année.
L'Afrique pénalisée par les matières premières
Bolloré, qui a publié début septembre un bénéfice net part du groupe en chute de 27 % à 343 millions d'euros, sur une activité en recul de 7 % pour le premier semestre à 4,95 milliards d'euros, n'a pas diffusé de prévisions chiffrées pour l'exercice actuel. "Les activités de transport et logistique aux États-Unis, en Europe et en Asie continuent à enregistrer des résultats satisfaisants dans un contexte de taux de fret très volatils", selon Bolloré, qui a toutefois prévenu que "les performances des activités africaines restent pénalisées par la baisse du prix des matières premières".