Kuehne+Nagel a vu son chiffre d'affaires bondir de 68 % au premier trimestre en raison d'une demande toujours forte et a averti que les tensions sur le fret allaient encore s'accroître avec de la guerre en Ukraine.
Pour les trois premiers mois de l'exercice, le chiffre d'affaires de Kuehne+Nagel s'est établi à 10,1 milliards de francs suisses (9,8 milliards d'euros), en hausse de 68 % sur un an.
Face à la forte demande qui fait grimper les prix, le bénéfice d'exploitation du commissionnaire de transport international s'est envolé de 160 % à 1,1 milliard de francs suisses, sa marge opérationnelle grimpant à 38,1%, contre 21,3% un an plus tôt.
Son bénéfice net a, lui, bondi de 162 % à 832 millions de francs, dépassant très largement les prévisions des analystes interrogés par l'agence suisse AWP qui l'attendaient en moyenne à 682 millions de francs.
Pénurie de conteneurs et congestion portuaire
Avec la reprise économique l'an passé, les entreprises ont été confrontées à une forte hausse de leurs coûts de transport et de logistique ainsi qu'à des tensions dans leurs chaînes d'approvisionnement, faute de pouvoir trouver suffisamment de conteneurs ou chauffeurs routiers pour acheminer aussi bien leurs matières premières que leurs produits finis.
Mais "la situation déjà tendue dans les chaînes d'approvisionnement s'est encore détériorée", a constaté Detlef Trefzger, son directeur général.
La fermeture de l'espace aérien russe a obligé les transporteurs à procéder à de nombreux changements dans les routes aériennes dédiées au fret entre l'Europe et l'Asie. Dans les grands terminaux portuaires, le trimestre a de nouveau été marqué par des congestions importantes, souligne le groupe.
Face à ses tensions, ses revenus se sont accrus de 103 % dans le transport maritime et de 91 % dans le transport aérien, le groupe évoquant une charge de travail "significativement" plus élevée alors même que les capacités de traitement des marchandises restent "limitées".
Dans cet environnement complexe, Kuehne +Nagel a pu "à nouveau dégager des rendements substantiellement plus élevés", "malgré une évolution modeste des volumes", a relevé Michael Foeth, analyste chez Vontobel. Les rendements ont "plus que doublé dans le fret maritime et augmenté de 33 % dans le fret aérien", a-t-il calculé, faisant décoller les bénéfices.
Pour le reste de l'exercice, le groupe n'a pas donné d'objectifs chiffrés mais a prévenu que la guerre en Ukraine va accroître "l'incertitude dans un environnement de marché déjà tendu". En 2021, ses ventes s'étaient déjà accrues face aux fortes tensions sur les capacités de transport et de logistique.
Face à la forte demande qui fait grimper les prix, le bénéfice d'exploitation du commissionnaire de transport international s'est envolé de 160 % à 1,1 milliard de francs suisses, sa marge opérationnelle grimpant à 38,1%, contre 21,3% un an plus tôt.
Son bénéfice net a, lui, bondi de 162 % à 832 millions de francs, dépassant très largement les prévisions des analystes interrogés par l'agence suisse AWP qui l'attendaient en moyenne à 682 millions de francs.
Pénurie de conteneurs et congestion portuaire
Avec la reprise économique l'an passé, les entreprises ont été confrontées à une forte hausse de leurs coûts de transport et de logistique ainsi qu'à des tensions dans leurs chaînes d'approvisionnement, faute de pouvoir trouver suffisamment de conteneurs ou chauffeurs routiers pour acheminer aussi bien leurs matières premières que leurs produits finis.
Mais "la situation déjà tendue dans les chaînes d'approvisionnement s'est encore détériorée", a constaté Detlef Trefzger, son directeur général.
La fermeture de l'espace aérien russe a obligé les transporteurs à procéder à de nombreux changements dans les routes aériennes dédiées au fret entre l'Europe et l'Asie. Dans les grands terminaux portuaires, le trimestre a de nouveau été marqué par des congestions importantes, souligne le groupe.
Face à ses tensions, ses revenus se sont accrus de 103 % dans le transport maritime et de 91 % dans le transport aérien, le groupe évoquant une charge de travail "significativement" plus élevée alors même que les capacités de traitement des marchandises restent "limitées".
Dans cet environnement complexe, Kuehne +Nagel a pu "à nouveau dégager des rendements substantiellement plus élevés", "malgré une évolution modeste des volumes", a relevé Michael Foeth, analyste chez Vontobel. Les rendements ont "plus que doublé dans le fret maritime et augmenté de 33 % dans le fret aérien", a-t-il calculé, faisant décoller les bénéfices.
Pour le reste de l'exercice, le groupe n'a pas donné d'objectifs chiffrés mais a prévenu que la guerre en Ukraine va accroître "l'incertitude dans un environnement de marché déjà tendu". En 2021, ses ventes s'étaient déjà accrues face aux fortes tensions sur les capacités de transport et de logistique.