Cette année, la marche loyaliste du 12 juillet à Belfast aura lieu dans un contexte tendu lié au Brexit et au centenaire de la province britannique. Le ministre britannique chargé des relations avec l’Union européenne David Frost a appelé Bruxelles à trouver une solution au sujet des formalités douanières post-Brexit avant cette date.
Le Royaume-Uni a appelé l'Union européenne à trouver un accord au sujet des difficultés posées par les dispositions douanières post-Brexit en Irlande du Nord avant le 12 juillet 2021, date à laquelle des marches orangistes commémorent la domination protestante sur la province. "Nous savons tous que la fin du printemps et l'été en Irlande du Nord peuvent parfois être agités", a souligné le ministre britannique David Frost, chargé des relations avec l'Union européenne. "J'aimerais avoir le sentiment que nous ferons des progrès avec l'UE en temps utile avant cette date", a-t-il déclaré.
La parade du 12 juillet est la plus importante marche loyaliste commémorant chaque année la victoire du roi protestant Guillaume III sur son rival catholique Jacques II en 1690. Elle revêt cette année une coloration particulière avec le centenaire de la création de l'Irlande du Nord qui survient en plein milieu de tensions post-Brexit.
"Responsabilité partagée"
L'introduction de contrôles douaniers sur les marchandises arrivant en Irlande du Nord depuis la Grande-Bretagne provoque la grogne des unionistes attachés au maintien sous la couronne britannique qui dénoncent l'irruption d'une frontière en mer d'Irlande. Le mécontentement a donné lieu à plusieurs soirées de violences début avril et a poussé la Première ministre Nord-irlandaise Arlene Foster à la démission, victime d'une fronde au sein sa formation politique, le parti unioniste DUP.
Inclus dans le traité de Brexit, le protocole nord-irlandais est destiné à éviter le retour d'une frontière terrestre entre la province britannique et la République d'Irlande, membre de l'UE, qui fragiliserait l'accord de paix qui a mis fin en 1998 à trois décennies de conflit sanglant entre unionistes et républicains favorables eux, à la réunification de l'île. "
Si nous voulons atteindre nos objectifs alors nous devons mettre en œuvre cet accord", a souligné le porte-parole de la Commission européenne, Daniel Ferrie. "Il s'agit d'une responsabilité partagée et nous attendons que le Royaume-Uni tienne son engagement politique. "Dans un discours le 17 mai, le Premier ministre irlandais, Micheal Martin, a estimé que le protocole représente "la meilleure issue possible en ces circonstances", soulignant le "besoin de bonne foi et de coopération".
La parade du 12 juillet est la plus importante marche loyaliste commémorant chaque année la victoire du roi protestant Guillaume III sur son rival catholique Jacques II en 1690. Elle revêt cette année une coloration particulière avec le centenaire de la création de l'Irlande du Nord qui survient en plein milieu de tensions post-Brexit.
"Responsabilité partagée"
L'introduction de contrôles douaniers sur les marchandises arrivant en Irlande du Nord depuis la Grande-Bretagne provoque la grogne des unionistes attachés au maintien sous la couronne britannique qui dénoncent l'irruption d'une frontière en mer d'Irlande. Le mécontentement a donné lieu à plusieurs soirées de violences début avril et a poussé la Première ministre Nord-irlandaise Arlene Foster à la démission, victime d'une fronde au sein sa formation politique, le parti unioniste DUP.
Inclus dans le traité de Brexit, le protocole nord-irlandais est destiné à éviter le retour d'une frontière terrestre entre la province britannique et la République d'Irlande, membre de l'UE, qui fragiliserait l'accord de paix qui a mis fin en 1998 à trois décennies de conflit sanglant entre unionistes et républicains favorables eux, à la réunification de l'île. "
Si nous voulons atteindre nos objectifs alors nous devons mettre en œuvre cet accord", a souligné le porte-parole de la Commission européenne, Daniel Ferrie. "Il s'agit d'une responsabilité partagée et nous attendons que le Royaume-Uni tienne son engagement politique. "Dans un discours le 17 mai, le Premier ministre irlandais, Micheal Martin, a estimé que le protocole représente "la meilleure issue possible en ces circonstances", soulignant le "besoin de bonne foi et de coopération".