VNF Nord-Est et SNCF Réseau Grand-Est déploient sur leur territoire commun la convention de promotion de l’intermodalité des deux modes conclue l’an dernier au niveau national.
Après la direction territoriale de Strasbourg de Voies Navigables de France l’an dernier, celle du Nord-Est vient de signer à son tour une convention pour le développement de l’intermodalité ferroviaire/fluvial, avec SNCF Réseau.
Cette déclinaison de l’accord national de janvier 2021 concerne un territoire dense pour les deux modes. Du côté du réseau ferré, le Grand-Est constitue la première région française du fret. Pour le fluvial, le réseau géré par la direction territoriale basée à Nancy (Meurthe-et-Moselle) couvre un peu plus de 1.000 kilomètres navigables, soit 879 km de canaux au gabarit Freycinet et 158 km de liaisons à grand gabarit, celles-ci étant située sur la Moselle canalisée essentiellement, ainsi qu’à hauteur de Givet (Ardennes) le long de la Meuse.
Ces itinéraires à grand gabarit relient les bassins industriels de Lorraine et de Champagne-Ardenne aux ports de la mer du Nord "ainsi qu’à la « banane bleue » de croissance européenne et elles offrent des liaisons interbassins intéressantes", souligne VNF.
À l’intersection des modes, le territoire concerné accueille ainsi "des plateformes de connexion nombreuses et performantes entre les réseaux ferroviaires et fluviaux : le port de Nancy-Frouard, le Nouveau port de Metz, les ports privés de Mondelange-Richemont et Thionville-Illange, le port public de Thionville-Illange et le port de Givet", énumère VNF.
Doubler le report modal
Sur cette base d’infrastructures, les deux signataires entendent œuvrer à la réalisation d'une "ambition raisonnable", selon eux "au vu des perspectives de croissance des trafics" : le doublement du report modal depuis la route, à l’horizon de cinq à dix ans.
La convention déclenche dès lors un programme de travail commun. Sa première phase se décline en quatre points : construire un outil cartographique interactif des complémentarités des deux modes, bâtir une gouvernance des plateformes multimodales, lancer une étude de marché pour connaître le potentiel de transport combiné et en faire résulter des actions communes, définir les possibilités de report vers l’un des deux modes lorsque l’autre rencontre des contraintes de capacité (travaux de maintenance sur le réseau ferré, problème d’hydraulicité…)
Cette déclinaison de l’accord national de janvier 2021 concerne un territoire dense pour les deux modes. Du côté du réseau ferré, le Grand-Est constitue la première région française du fret. Pour le fluvial, le réseau géré par la direction territoriale basée à Nancy (Meurthe-et-Moselle) couvre un peu plus de 1.000 kilomètres navigables, soit 879 km de canaux au gabarit Freycinet et 158 km de liaisons à grand gabarit, celles-ci étant située sur la Moselle canalisée essentiellement, ainsi qu’à hauteur de Givet (Ardennes) le long de la Meuse.
Ces itinéraires à grand gabarit relient les bassins industriels de Lorraine et de Champagne-Ardenne aux ports de la mer du Nord "ainsi qu’à la « banane bleue » de croissance européenne et elles offrent des liaisons interbassins intéressantes", souligne VNF.
À l’intersection des modes, le territoire concerné accueille ainsi "des plateformes de connexion nombreuses et performantes entre les réseaux ferroviaires et fluviaux : le port de Nancy-Frouard, le Nouveau port de Metz, les ports privés de Mondelange-Richemont et Thionville-Illange, le port public de Thionville-Illange et le port de Givet", énumère VNF.
Doubler le report modal
Sur cette base d’infrastructures, les deux signataires entendent œuvrer à la réalisation d'une "ambition raisonnable", selon eux "au vu des perspectives de croissance des trafics" : le doublement du report modal depuis la route, à l’horizon de cinq à dix ans.
La convention déclenche dès lors un programme de travail commun. Sa première phase se décline en quatre points : construire un outil cartographique interactif des complémentarités des deux modes, bâtir une gouvernance des plateformes multimodales, lancer une étude de marché pour connaître le potentiel de transport combiné et en faire résulter des actions communes, définir les possibilités de report vers l’un des deux modes lorsque l’autre rencontre des contraintes de capacité (travaux de maintenance sur le réseau ferré, problème d’hydraulicité…)