Gibraltar : nouvelles négociations entre Madrid et Londres pour un accord de libre circulation

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Port de Gibraltar

Crédit photo ©Port de Gibraltar
Le 16 mai, une nouvelle réunion sur les négociations sur les futures règles de libre circulation entre l'enclave britannique de Gibraltar et l'Espagne s'est tenue à Bruxelles en présence des ministres des Affaires étrangères espagnol et britannique, ainsi que du vice-président de la Commission européenne.

Le ministre espagnol des Affaires étrangères José Manuel Albares, le ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni David Cameron, et le vice-président exécutif de la Commission européenne Maros Sefcovic, devaient à nouveau se rencontrer le 16 mai à Bruxelles, après une première réunion dans le même format qui a eu lieu le 12 avril, ont indiqué des sources diplomatiques espagnoles.

Gibraltar a indiqué que le chef de son gouvernement, Fabian Picardo, sera également présent.

Libre circulation des biens et des personnes

Le 12 avril, Londres et Madrid s'étaient réunis une première fois à Bruxelles et avaient fait état "d'avancées significatives" dans les négociations sur les futures règles de libre circulation entre Gibraltar, petit territoire britannique situé à l'extrême sud de l'Andalousie, et l'Espagne.

Fin 2020, Madrid et Londres étaient parvenus in extremis à un accord-cadre, qui a pour principale conséquence de maintenir, malgré le Brexit, la libre circulation des biens et des personnes à la frontière entre l'Espagne et le Rocher. Mais les discussions sur la signature d'un accord définitif n'ont toujours pas abouti.

Revendication espagnole

En 2022, le gouvernement espagnol et la Commission européenne avaient proposé au Royaume-Uni la création d'une "zone de prospérité partagée" avec Gibraltar, où travaillent chaque jour des milliers d'Espagnols.

La création d'une telle zone supposerait que l'Espagne assume, au nom de l'espace Schengen, le contrôle des frontières extérieures de Gibraltar.

Elle impliquerait par ailleurs la suppression de la frontière terrestre entre l'enclave et l'Espagne afin de garantir la "pleine fluidité" de la circulation des personnes et des biens.

Contrôle aux frontières

Les règles de l'espace Schengen garantissent la libre circulation des personnes et des biens entre les pays le constituant. Mais Gibraltar, qui n'est pas un État souverain, ne peut pas en faire partie et ne peut donc pas assurer de contrôle aux frontières extérieures de cet espace.

Pour rappel, l'Espagne a cédé Gibraltar à la couronne britannique en 1713 dans le cadre du traité d'Utrecht, mais elle n'a depuis jamais cessé d'en revendiquer la souveraineté, ce qui donne lieu à des tensions régulières entre Madrid et Londres.

La rédaction (avec l'AFP)

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