Getlink a publié un chiffre d’affaires en baisse de plus de 33 % au premier trimestre. L’exploitant du tunnel sous la Manche souffre des restrictions de voyages liées à la crise sanitaire et des nouvelles formalités douanières post-Brexit.
Le groupe Getlink, exploitant du tunnel sous la Manche, a publié un chiffre d'affaires en baisse de 33,7 % au premier trimestre 2021, l'absence de visibilité due à la pandémie l'empêchant toujours de dessiner une trajectoire financière pour les mois à venir. Le chiffre d'affaires trimestriel de l'ancien groupe Eurotunnel a atteint 154,4 millions d'euros. À taux de change constant, il est en baisse de 33,4 %. "La baisse de chiffre d'affaires reflète les restrictions de voyage mises en place par les autorités et l'adaptation du marché du fret aux nouvelles formalités douanières post-Brexit", a commenté le directeur général de Getlink, Yann Leriche.
Le chiffre d'affaires des trois premiers mois de 2020 était déjà en baisse, entamé par la grève des cheminots français et le début de la crise sanitaire. Le trafic des navettes ferroviaires entre la France et l'Angleterre a reculé de 72 % pour le transport de voitures, et de 21 % pour les camions. Le trafic des trains à grande vitesse Eurostar a parallèlement plongé de 95 %, tandis que celui des trains de marchandises passant dans le tunnel a diminué de 10 %. À contre-courant, Europorte, la compagnie de fret ferroviaire du groupe, voit son chiffre d'affaires trimestriel augmenter de 3,9 %.
Absence de prévisions
"En l'absence de visibilité sur les décisions gouvernementales à venir concernant la crise sanitaire et les restrictions de voyage", Getlink a de nouveau renoncé à faire des prévisions pour l'ensemble de l'exercice. "L'absence de visibilité à court terme n'entame pas la confiance du groupe dans la solidité de ses différentes activités, leur potentiel de croissance à moyen et long terme, et sa capacité à améliorer sa performance opérationnelle et environnementale", a toutefois souligné Yann Leriche.
Bien qu'il ait perdu 133 millions d'euros en 2020, l'exploitant du tunnel sous la Manche doit verser un modeste dividende pour "envoyer un signal" de confiance à ses actionnaires, selon les mots du président, Jacques Gounon, en février dernier.
Le chiffre d'affaires des trois premiers mois de 2020 était déjà en baisse, entamé par la grève des cheminots français et le début de la crise sanitaire. Le trafic des navettes ferroviaires entre la France et l'Angleterre a reculé de 72 % pour le transport de voitures, et de 21 % pour les camions. Le trafic des trains à grande vitesse Eurostar a parallèlement plongé de 95 %, tandis que celui des trains de marchandises passant dans le tunnel a diminué de 10 %. À contre-courant, Europorte, la compagnie de fret ferroviaire du groupe, voit son chiffre d'affaires trimestriel augmenter de 3,9 %.
Absence de prévisions
"En l'absence de visibilité sur les décisions gouvernementales à venir concernant la crise sanitaire et les restrictions de voyage", Getlink a de nouveau renoncé à faire des prévisions pour l'ensemble de l'exercice. "L'absence de visibilité à court terme n'entame pas la confiance du groupe dans la solidité de ses différentes activités, leur potentiel de croissance à moyen et long terme, et sa capacité à améliorer sa performance opérationnelle et environnementale", a toutefois souligné Yann Leriche.
Bien qu'il ait perdu 133 millions d'euros en 2020, l'exploitant du tunnel sous la Manche doit verser un modeste dividende pour "envoyer un signal" de confiance à ses actionnaires, selon les mots du président, Jacques Gounon, en février dernier.
