Le groupe Getlink, qui exploite le tunnel sous la Manche, a annoncé son retour dans le vert en 2022 avec un bénéfice net de 252 millions d'euros, grâce au trafic transmanche et à l'ouverture d'ElecLink, une liaison électrique entre la France et l'Angleterre.
Getlink s’est redressé et a renoué avec les bénéfices en 2022. Touché par le Brexit et surtout par la crise sanitaire, l'ancien groupe Eurotunnel avait perdu respectivement 113 et 229 millions d'euros en 2020 et 2021. Il en avait gagné 159 millions en 2019.
Le chiffre d'affaires, déjà publié en janvier, a atteint 1,606 milliard d'euros l'an dernier, plus du double de la piètre performance de 2021 (744 millions). Par rapport au précédent record de 2019, avant la pandémie de Covid-19, la hausse est de 48 %.
L'excédent brut d'exploitation (Ebitda), indicateur de performance opérationnelle, a triplé sur un an à 886 millions d'euros.
"Si le groupe se porte bien, c'est que chacune de ses entités se porte bien", a relevé le directeur général du groupe, Yann Leriche.
Succès d'ElecLink
L'Ebitda d'Eurotunnel – le tunnel sous la Manche proprement dit – a progressé de 120 %, à 593 millions d’euros, et celui de la compagnie de fret ferroviaire Europorte de 4 %, à 29 millions. La surprise de l'année vient d'ElecLink, un câble électrique d'une capacité d'un gigawatt ouvert en mai dans le tunnel entre la France et la Grande-Bretagne.
Cette nouvelle activité a apporté au groupe 420 millions d'euros de chiffre d'affaires supplémentaire l'an dernier, et un Ebitda de 264 millions. Ce succès a conduit le groupe à passer une provision de 142 millions en prévision d'un partage des recettes envisagé avec les réseaux une fois que sera atteint un seuil de retour sur investissement, sans doute plus tôt que prévu, selon la directrice financière, Géraldine Périchon.
"On a ajouté une nouvelle corde à notre arc" avec ElecLink, a remarqué le président de Getlink, Jacques Gounon, qui juge par ailleurs les résultats du groupe "bluffants".
Réduction de la dette
La trésorerie du groupe est restée positive l'an dernier, et sa dette a été réduite de 11 % à 3,9 milliards d'euros, malgré l'impact négatif de la hausse des prix sur certaines tranches indexées sur l'inflation. L'inflation, justement, et la hausse de certains coûts rendent la direction prudente pour 2023. Elle se donne un objectif d'Ebitda supérieur à 910 millions d'euros.
Getlink propose de verser un dividende de 50 centimes à ses actionnaires – à 90 % des investisseurs institutionnels, le groupe de BTP Eiffage étant le premier –, au titre de l'exercice 2022, cinq fois plus que l'an dernier.
Le chiffre d'affaires, déjà publié en janvier, a atteint 1,606 milliard d'euros l'an dernier, plus du double de la piètre performance de 2021 (744 millions). Par rapport au précédent record de 2019, avant la pandémie de Covid-19, la hausse est de 48 %.
L'excédent brut d'exploitation (Ebitda), indicateur de performance opérationnelle, a triplé sur un an à 886 millions d'euros.
"Si le groupe se porte bien, c'est que chacune de ses entités se porte bien", a relevé le directeur général du groupe, Yann Leriche.
Succès d'ElecLink
L'Ebitda d'Eurotunnel – le tunnel sous la Manche proprement dit – a progressé de 120 %, à 593 millions d’euros, et celui de la compagnie de fret ferroviaire Europorte de 4 %, à 29 millions. La surprise de l'année vient d'ElecLink, un câble électrique d'une capacité d'un gigawatt ouvert en mai dans le tunnel entre la France et la Grande-Bretagne.
Cette nouvelle activité a apporté au groupe 420 millions d'euros de chiffre d'affaires supplémentaire l'an dernier, et un Ebitda de 264 millions. Ce succès a conduit le groupe à passer une provision de 142 millions en prévision d'un partage des recettes envisagé avec les réseaux une fois que sera atteint un seuil de retour sur investissement, sans doute plus tôt que prévu, selon la directrice financière, Géraldine Périchon.
"On a ajouté une nouvelle corde à notre arc" avec ElecLink, a remarqué le président de Getlink, Jacques Gounon, qui juge par ailleurs les résultats du groupe "bluffants".
Réduction de la dette
La trésorerie du groupe est restée positive l'an dernier, et sa dette a été réduite de 11 % à 3,9 milliards d'euros, malgré l'impact négatif de la hausse des prix sur certaines tranches indexées sur l'inflation. L'inflation, justement, et la hausse de certains coûts rendent la direction prudente pour 2023. Elle se donne un objectif d'Ebitda supérieur à 910 millions d'euros.
Getlink propose de verser un dividende de 50 centimes à ses actionnaires – à 90 % des investisseurs institutionnels, le groupe de BTP Eiffage étant le premier –, au titre de l'exercice 2022, cinq fois plus que l'an dernier.